Un festival de clichés de 2h26. Tout y passe : le scientifique fou, la sorcellerie, la jeune fille frêle et étrange aux longs cheveux qui chantonne encore et toujours le même air lui même copié mainte et mainte foi de ce "genre musical", le difforme qui aide le professeur dans ses besognes occultes, le château en haut du village, le bal des vampires (sur une musique honteusement copié de valses connues, en changeant à peine quelques notes), le sacrifice de la vierge, la jeunesse éternelle, le tout amené par une mise en scène tellement évidente qu'il n'y a plus la moindre surprise. Comme si Gore Verbinski était soudain en panne d'inspiration, mais comme on attend des films un peu fou-fou de sa part et qu'il ne veut pas faillir à sa réputation, il se rabat sur un gloubi-boulga de poncifs du genre sans même chercher à cacher les coutures.
C'est bien simple : une fois arrivé au centre de cure (soit au bout de 15 minutes de film) les stéréotypes s’enchaînent tellement qu'on peut finir mentalement le scénar jusqu'à la fin, à peu de détails près.