Sous ses airs d'auto-parodie débridée, un des plus grands Guédiguian.
Ah, peut-être, sous ses faux airs de dérision et de vite fait, l'un des plus attachants Guédiguian... Ce "conte de l'Estaque" de 2000, dans lequel deux scénaristes essaient de se décider sur LE film social marseillais à faire, est terriblement savoureux.
Tout en se moquant lui-même, gentiment, de tous les poncifs qu'il a utilisés tout au long de sa carrière, Guédiguian nous donne une grande leçon de cinéma et de politique, tout en jouant avec brio au "film dans le film", avec le concours de ses acteurs fétiches, plus remontés que jamais. Et la manière d'étudier les fins possibles, entre vraisemblance, justice sociale et art du scénario, peut à bon droit laisser aussi songeur le spectateur...
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