Pfiouuuuuuuuuuuuuu (1h52)

Première minute, je découvre que le film démarre en France. Bon. Tout comme le fait d’imaginer Omar Sy dans X-Men ne me fait pas vraiment rêver, voir Ben Affleck prendre le TGV pour aller au Mont St Michel ne m’enchante pas spécialement.

Ça commence.
Qui sont ces gens qui se prennent dans les bras toutes les cinq secondes sans mots dire ?
Qui sont ces gens qui virevoltent sans cesse dans des parcs ou des champs d’herbe haute ?
Qui sont ces gens qui évoluent en permanence dans des endroits où la lumière du soleil déclinant est présente ?

A peine aidé par une bande originale pas franchement convaincante et la voix d’Olga Kurylenko qui débite, en français dans le texte, un gloubiboulga de phrases vides de sens, on se croirait dans une (longue) pub pour parfum (coucou Brad Pitt).

Je me dis que ça va décoller, que dans Tree of life aussi il y avait des lenteurs, des plans exaspérants, mais qu’au final on en retenait quelque chose de beau et captivant.

Là clairement non. C’est chiant putain que c’est chiant. J’ai jamais vu Ben Affleck aussi fade. J’avais jamais vu Olga Kurylenko et c’était pas plus mal. J’ai toujours pas compris ce que diable Javier Bardem venait foutre là.
Quel est l’intérêt de ce film ? L’histoire ? Le but ? Le contexte ?

Pour finr, une mise en image subtile d’Alex Hervaud, qui, je pense, résume bien l’affaire : http://alexhervaud.tumblr.com/post/44718101365/a-la-merveille-de-terrence-malick-est-une-infamie#notes