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Encore un film dont j'ai épuisé la bande VHS étant petit. Avec A la poursuite du diamant vert Zemeckis s'offrait un pastiche (plus qu'une caricature) de film d'aventures avec la galerie de personnages habituels : le héros taciturne au grand cœur, l'héroïne naïve et déboussolée, les méchants bêtes et vilains...
Casting en émeraude : Michael Douglas, Danny De Vito, Kathleen Turner. Voilà pour les bases.
La réalisation est très typée 80's, on apprécie ou pas. Pour le gosse que j'étais, ça n'avait pas beaucoup d'importance mais c'est aujourd'hui un facteur non négligeable.
Sans dévoiler "l'intrigue", on peut apprécier la pirouette scénaristique d'introduction : une romancière sévissant dans le registre eau de rose / aventures se retrouve embarquée dans une histoire typique de ses romans. Mais son héros se révèle être bien moins fréquentable au premier abord que ceux de ces écrits, surtout sous des trombes d'eau en pleine forêt tropicale.
Cascades, poursuites, carte au trésor qui semble sortir tout droit de la boite "Pirates Playmobil", tout est à la limite de la ficelle grossière, le scénario joue au funambule pour éviter de tomber dans le grand n'importe quoi.
Mais au final, A la poursuite du diamant vert, c'est avant tout une pellicule distrayante de qualité, qui garde les gosses calmes les après midi de pluie et amuse les adultes.
Sans prétention, efficace. Je surnote un peu mais j'assume totalement.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Mes films cultes quand j'étais gosse, que je regarde encore en secret, Films critiqués notés 7 et Les films qui sont des plaisirs coupables
Créée
le 5 mars 2012
Critique lue 2K fois
37 j'aime
3 commentaires
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