Bien que maintes fois abordé et parfois très brillamment, le sujet des camps de concentration est toujours très poignant . Cette fois Jean-Jacques Zilbermann a décidé de nous le raconter à travers le destin de trois femmes déportées. Ici on ne parle pas de l'horreur des camps mais de la reconstruction de la vie après avoir traversé l'impossible cauchemar.
Trois femmes attachantes qui se retrouvent le temps des vacances d'été à Berk. Chacune a son histoire et chacune vit son traumatisme à sa manière. Le tout est un peu trop édulcoré et passablement gnangnan.
Julie Depardieu nous la refait encore plus fragile et encore plus candide, cela devient lassant. Un peu de peps Mlle, on va finir par lâcher l'affaire. La fée clochette a pris un coup de vieux.
Belle participation de Hippolyte Girardot tout en douceur et discrétion, chouette comédien.
Pour le reste un plateau télé aurait fait l'affaire ainsi que l'économie d'une place au cinoche. Ceci dit, je n'étais pas dérangée, seule dans la salle. Mais ce n'est pas de bon augure, il me semble. Jean-Jacques Zilbermann a déjà fait beaucoup mieux et beaucoup plus original.