Et sombre comme une longue nuit d’hiver. Un excellent film et un casting costaud, c’est du bon cinéma qui nous vient du nord, pas de course poursuite mais des états d’âmes.
L’inspecteur chef Carl Mørck est malheureux et c’est sa détermination à vouloir réexaminer un vieux dossier qui va peut-être le sauver.
Au delà de l’enquête il y a l’analyse de deux personnalités, Carl et son assistant Assad. Des rôles taillés sur mesure avec des caractères forts et diamétralement opposés. Carl est introverti et taciturne, Assad est d’une grande douceur et plus optimiste. Ces deux-là vont devoir faire preuve d’obstination pour aller au bout de leur enquête.
Nikolaj Lie Kaas est étonnant et joue parfaitement son rôle de rustre, il est d’une grande sobriété et le duo avec Fares Faress fonctionne bien, c’est le bon et la brute.
Un scénario captivant et sans chichi, avec une intrigue tordue mais surprenante. Mikkel Norgaard a le sens du rythme nécessaire pour faire un thriller qui a de la gueule.