C'est peut être le plus beau film de Pialat. Sandrine Bonnaire est magnifique dans ce premier rôle. On comprend immédiatement en la voyant qu'être actrice, on l'est ou on ne l'est pas. La manière dont Pialat décrit la vie de famille ou plus précisément les rapports humains est d'une vérité éclatante : tout n'est qu'incompréhension entre les êtres, ce qui ne signifie nullement qu'il n'y a pas d'amour, au contraire... La violence ne semble aller sans l'amour, et vice versa. Alors comment faire ? On se heurte les uns aux autres, à l'image de Suzanne... C'est en cela que ce film est fort, nous secoue de l'intérieur. Suzanne c'est nous, un peu...


Publication originale sur likeinthemoviesblog.wordpress.com

ecotone
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mes DVD.

Créée

le 3 mars 2012

Critique lue 1.4K fois

12 j'aime

ecotone

Écrit par

Critique lue 1.4K fois

12

D'autres avis sur À nos amours

À nos amours
Thaddeus
10

Un cœur à l’envers

Chroniqueur impitoyable des impasses créées par le quotidien des gens ordinaires, Maurice Pialat échappe aux définitions. À l'horizon de ses films, toute une humanité se cogne au mur du désarroi. De...

le 2 juil. 2012

55 j'aime

4

À nos amours
Sergent_Pepper
8

Prends ça dans ta gueule.

Les claques que prennent à peu près tous les personnages de cette famille névrotique ne sont que des mises en récit de celle que prend le spectateur. C’est une plongée sans brassards dans la vérité...

le 2 nov. 2013

51 j'aime

2

À nos amours
NoomYenoh
2

A nos désespoirs

Je sais que je suis sûrement à contre courant envers l'avis des autres au sujet du film de Pialat. Je ne dois sûrement pas être assez réceptive pour cette forme, ce style qu’interprète Pialat. Je ne...

le 27 janv. 2013

25 j'aime

3

Du même critique

À nos amours
ecotone
7

A Sandrine

C'est peut être le plus beau film de Pialat. Sandrine Bonnaire est magnifique dans ce premier rôle. On comprend immédiatement en la voyant qu'être actrice, on l'est ou on ne l'est pas. La manière...

le 3 mars 2012

12 j'aime

Une affaire de famille
ecotone
8

La force des liens

Cinéaste du lien et de l’attachement, Hirokazu Kore-eda revient une septième fois à Cannes avec un portrait de famille très tendre, à la mise en scène discrète mais efficace. Le revoici donc dans son...

le 21 mai 2018

11 j'aime

Trois Visages
ecotone
7

Des nouvelles d'Iran

Toujours assigné à résidence en Iran, et donc absent de Cannes tout comme le russe Kirill Serebrennikov lui aussi en compétition officielle, Jafar Panahi revient avec un film témoignage. Rappelant...

le 21 mai 2018

9 j'aime