Beaucoup de qualités: trois comédiens remarquables (transformation bien maitrisée par Tahar Rahim, Dequenne intense nerveusement même au début quand elle est amoureuse, Arestup très bon comme toujours). Construction de l'emprise sur l'individu jusqu'à la folie subtilement écrite. Choix du cadrage avec amorce régulier (quasi permanent) intéressant, pour signifier l'absence d'intimité de l'héroïne. Je regrette en revanche, plus encore dans "Continuer" avec la cantate de Bach, cet usage puissamment émotionnel, lyrique, de la musique. Cela m'apparait être un aveu de faiblesse.
Rq: Aliénation/dépossession de l'individu par une instance patriarcale à résonance post-coloniale qui peut faire écho au film "La noire de..." - Ousmane Sembène.