Kitano bouleverse dans le silence d’un amour éthéré. D’un rivage à l’autre, une osmose sensorielle où Shigeru prend la vague et son destin.
Un film qui sonne vraiment très juste, d’une grande poésie, d’une beauté simple, lumineuse, sans doute liée à ces images épurées, le peu de dialogues, la précision avec laquelle Kitano filme les gestes, les visages. Il y a ce bel amour romantique et également toute cette fascination pour la vague, l’océan qui devient une passion pour cet ado en quête d’absolu. L’eau qui est également cet élément trompeur, un double territoire, entre peur et fascination. Cela m’a beaucoup émue. J’ai vraiment envie de voir d’autres films de Kitano depuis longtemps ( l’été de Kikujiro , Hana Bi, Aniki …)