La Serbie, pays aux moeurs douteuses.
Je me déteste. Je déteste mon attachement moral à cette phrase "Le mec s'est fait chier, il a claqué sa thune dans un film, il sait pas si ça va marcher, alors, pour cet engagement, je regarderai TOUS les films jusqu'au bout, peu importe la qualité du film".
Maintenant que vous savez ça, vous pouvez vous dire que je suis un grand malade, soit. J'ai été étonné, après visionnage, d'avoir réussi à trouver un film qui alterne les scènes de trash, de cul et de violence totalement gratuite aussi facilement sur un site de streaming. Parce que c'est ça, le pire. Se dire que des mecs sont assez malades pour mettre ça en partage libre sur internet. Alors le pitch n'est pas mauvais, au départ, à savoir "un acteur porno se voit proposer un contrat hyper bien payé, mais il ne sait pas ce qu'il va jouer". Au-delà de toute limite morale, on peut se dire que, oui, c'est traitable et que c'est pas trop trop mauvais.
*SPOIL* Le pire, dans ce film, restera sans doute l'invention de ce concept hyper glauque qu'est le "new born porn". Je vous évite la traduction. Il aurait certainement fallu faire passer un bilan psychologique à cette pauvre personne qu'est Srdjan Spasojevic. Parce que, sincèrement, réaliser ce genre de film (avec des concepts pareils !) faut être méchamment ravagé et avoir subi moult traumatismes durant sa jeunesse.