A Single Man par Skynet_be
Dans cette histoire basée sur le roman éponyme de Christopher Isherwood, publié en 1964, j’ai découvert avec plaisir le personnage élégant et réservé de George Falconer (incarné par Colin Firth), qui perd son petit ami dans un accident de voiture. Écarté des funérailles, réservées à la famille, il vit seul ce deuil d’une relation restée secrète. Habité par la nostalgie, il n’a personne avec qui la partager, à l’exception de son amie Charley, incarnée par Julianne Moore. Professeur à l’université, George semble avoir perdu le goût de vivre, jusqu’à ce qu’il ne trouve un peu de légèreté en la personne de Kenny, un jeune étudiant (Nicholas Hoult, révélé par la série anglaise Skins).
Le tout se déroule durant les early sixties, dans un Los Angeles ultra-léché.
Sans surprise, l’excellent Colin Firth signe ici une brillante prestation. Aussi crédible en homosexuel tourmenté qu’en charmant hétéro (on se rappelle toutes de l’écrivain craquant de Love Actually), l’acteur britannique incarne à merveille ce personnage raffiné. Il est parvenu dès les premières secondes à m’immerger dans sa mélancolie. Une émotion qui est aujourd’hui décuplée, car quand j’ai vu A Single Man lors de sa sortie en 2009, je pensais que le temps avait largement permis aux mentalités d’évoluer. Mais après avoir assisté avec stupeur aux réactions virulentes contre le mariage pour tous chez nos voisins français, je ne peux qu'en douter.
Et si la France a finalement voté, seuls treize des cinquante États américains ont légalisé le mariage homosexuel à ce jour.
La véritable surprise dans ce petit bijou visuel est...
La suite de la chronique sur : http://bit.ly/ASingleManSkynet
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