... fait confiance à son anus, dit le célèbre proverbe ivoirien.
Ici, on dira plutôt : qui regarde Ablations fait confiance à son caleçon (cela rime moins qu'avec fion mais restons polis).
Car, en effet, dès les premières minutes où un Denis Ménochet moins un rein apparaît, avec l'air plus impliqué dans sa future déclaration d'impôts que dans le film, on comprend que le slip va subir.
Le reste sera ainsi à l'avenant. Histoire sans relief, seconds rôles ridicules (Florence Thomassin en tête ; je conseille fortement le visionnage répété de ses scènes de "femme fatale" pour tous les futurs cinéastes comme exemple à ne pas suivre), photographie absente, suspense inexistant (le seul moment tendu est de savoir si Denis arrivera à boire sa bouteille d'eau en une seule gorgée), réactions incohérentes, final rocambolesque et ridicule, rien ne sauve nos dessous du naufrage total.
J'aurais préféré avaler la noix de coco - Spectateur confiant, en fin de séance
Etendard nauséabond de toute la frange filandreuse du copinage du cinéma français subventionné, on ne pardonnera rien à ce film qui ne nous offre qu'une fastidieuse séance de lessive le lendemain.