Ca faisait longtemps que j'n'avais rien vu d'aussi mauvais.
J'y suis pourtant allé avec tout l'optimisme du monde, le dernier films de Simon Pegg ayant été pour moi une excellente surprise (je parle de la comédie romantique "Man up").
D'ailleurs il n'y avait pas à s'inquiéter, le synopsis est simple et fourni une infinité de possibilités, comment se planter ?
Réponse : en engageant des singes pour écrire un "scénario".
Mon dieu que c'est bête et chiant.
Déjà, on a la situation habituelle des comédies pourraves : une poignée de personnages "normaux" entourés d'un univers d'enculés et de mongoliens.
Kate écrit des questions pour une espèce de critique littéraire sadique incapable de lire un livre, son patron est un connard qui la drague en lui faisant miroiter un grand bureau, son ex est un malade mental etc...
D'ailleurs même les personnages principaux sont involontairement crétins, Simon à toutes les peines du monde à formuler correctement un vœu, une fois ok, deux fois ça va, trente-six fois d'affilé c'est plus de l'humour c'est de la torture, ya quand même autre chose à faire que des blagues sur des vœux mal formulés.
Et que dire de Kate, présentée à la base comme un personnage parfaitement sain (d'ailleurs elle aime les livres, incroyable) pour se révéler plus tard aussi atteinte que les autres.
Après une petite beuverie entre copines elle ira sonner chez Simon, qui est à ce moment là pour elle un parfait inconnu, et se jettera dessus, même si Simon avait le corps de Christian Bale et que Kate s'était fait des shoot avec de l'alcool à 90 j'aurais encore trouvé ça tarabiscoté.
Plus tard, Simon se fait agresser par l'ex de Kate, qui n'hésite pas à le menacer d'une arme à feu, réaction de Kate : Je rentre chez moi comme si de rien n'était et j'vous laisse régler cette affaire entre vous.
Ensuite, les blagues sont nulles à chier, j'suis désolé, voir Simon causer à son chien pendant 1 heure c'est de la merde.
A fortiori quand le chien se met à causer, pour ne rien faire d'autre que demander des friandises et nommer Kate par le mot "chienne"...
Le film ne fait preuve d'aucune créativité, bordel, le sujet c'est un type qui devient dieu du jour au lendemain, même après avoir compris la situation ce con continue d'aller au boulot, il devrait aller dans l'espace, devenir un douche-bag et rouler en Bugatti Veyron, se torcher avec la Joconde, s'amuser à changer l'eau d'un parc aquatique en vin...
Au final, les voeux qui accompagneront Simon pendant le film sont les trois suivants :
- Faire que mon dirlo m'aime bien.
- Faire qu'une nana pour laquelle un copain à le béguin devienne obsédée par ce dernier.
- Faire parler mon con de chien.
Sans rire, si c'est pas triste d'en arriver là avec un sujet pareil.
C'est comme se voir promettre des vacances au soleil et se retrouver à Paris plages.
Pour un film qui promettait "absolutely anything" on est loin du compte, Ben Stiller en fait dix fois plus dans La vie rêvée de Walter Mitty, et sans aucun pouvoir autre que le fait d'avoir du fric à ne plus savoir qu'en faire et une liberté totale dans son boulot de "développeur photo" pour le magazine Life.
Rêve américain : 1, Omnipotence : 0