Abuela est typique des ces films d'horreur qui partent d'une bonne idée de départ et qui brodent dessus pendant 1h30... Une scène d'ouverture et une scène finale avec un grand vide au milieu. L'histoire tient en deux lignes et les habitués des films d'horreur auront percé le mystère bien trop tôt.
La vérité, c'est que pour faire un bon film, il faut une histoire, des personnages, des rebondissements, quelque chose à se mettre sous la dent pour ne pas mourir d'ennui. Alors on joue sur l'opposition des corps nus : la peau lisse de la jeunesse et de la beauté, la peau ridée de la vieillesse qui nous renvoie à notre propre décrépitude, à la maladie, à la mort, avec le dégoût qui vient avec. Tout cela a déjà été vu et revu. Le thème sous-jacent est un classique de la littérature fantastique. La fin est effroyablement prévisible.
Quête de l'immortalité, jeunesse éternelle, fontaine de jouvence, etc...