Mourir pour vivre.
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Tourné trois ans après Aliens, Abyss prend totalement à contre-pied ce dernier. Les aliens belliqueux sont remplacés par des créatures angéliques, presque divines, et qui ne se manifestent que dans un seul but, éduquer un petit peu l’espèce humaine sur le point de s’atomiser. Le contexte de la guerre froide est utilisé à bon escient, notamment dans sa façon d’amener assez habilement une utile réflexion sur le pouvoir dans les mains d’un seul homme. Finalement, cette intervention « venue d’ailleurs » fait passer les deux camps humains pour des gosses ayant trouvé les flingues de leurs pères respectifs et qui joueraient à s’intimider avec. Une manière de dire "Assez déconné, arrêtez les frais ou bien on le fera pour vous." A noter que tout ce message de dissuasion
(avec les scènes de raz de marée)
n’est visible que sur la version longue du film (que je vous conseille de voir aussi cette version). Dans la version cinéma c’est l’amour qui triomphe de tout. Côté réalisation, c’est à chaque fois pareil avec James Cameron, on est sûr d’en avoir pour son argent. Sinon le couple Ed Harris / Mary Elizabeth Mastrantonio fonctionne excellemment bien à l’écran, tout comme le reste du casting. Au final, une franche réussite qui prouve une nouvelle fois qu’on peut faire rêver les autres avec ses propres rêves.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films de James Cameron, Les 100 fantastiques selon Mα∂ Mσνιєѕ et MY DVDTKE Movies
Créée
le 20 août 2015
Critique lue 2.6K fois
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