Le deuxième film de Just Philippot souffre difficilement la comparaison avec son premier, La Nuée. Après un prologue fracassant où de nombreuses pistes sont suggérées, tout le film s'enfonce dans une banalité molle et lourdement répétitive. Scénario, mise en scène, photo, musique, caractérisation des personnages... tout devient de plus en plus fade à mesure que la pluie devient corrosive. Si La Nuée semblait bien plus intelligent que son époque, Acide, lui, ne surprendra personne et se traîne une grosse décennie de retard.