La maison de production américaine Blumhouse (Paranormal Activity, Get Out) du nabab Jason Blum, spécialiste des films horreurs à petit budget (3 à 5 millions de dollars) revient avec son dernier-né, une épouvantable œuvre surnaturel de malédiction mortelle, resucée du destin de Destination finale et de groupe façon Souviens-toi... l'été dernier pour la modique somme 3,5 millions de dollars.
Un contrat réussi pour Blumhouse avec plus de 85 millions $ de recette à l'international. Après avoir joué à Action ou vérité dans une ancienne mission mexicaine, des adolescents américains deviennent la proie d'une entité démoniaque, Calax qui les tuent lorsqu'ils mentent ou refusent leur gage...
Ce film d’épouvante est écrit et réalisé par le cinéaste Jeff Wadlow (Kick-Ass 2, Les Mémoires d'un assassin international) qui ne s'est pas amélioré dans le thriller horrifique depuis son premier long-métrage Cry Wolf. Au casting de série TV, des acteurs trentenaires dans les rôles de jeunes adolescents, d'abord la merveilleuse frimousse maléfique de Lucy Hale (Scream 4), Tyler Posey (Dommage collatéral, Yoga Hosers), Violett Beane, Hayden Szeto, Landon Liboiron (Full Moon Renaissance), Nolan Gerard Funk (La Maison au bout de la rue, Riddick), Sophia Taylor Ali et Sam Lerner (Projet Almanac).
J'suis désolé, j'ai pas le choix !
Olivia se laisse convaincre par ses amis de se rendre au Mexique pendant Spring Break. Après une soirée bien arrosée, les comparses acceptent de suivre un inconnu jusqu'à une vieille église abandonnée afin de jouer à Action ou vérité. De retour chez eux aux Etats-Unis, ils sont hantés par ce jeu qui n'est pas terminé. À tour de rôle, chaque personne subit une attaque afin de reprendre la partie. Ne pas accepter ou enfreindre les règles équivaut à une punition mortelle. Qu'ils choisissent Action ou vérité, Olivia et ses camarades ne peuvent s'échapper de cet engrenage qui risque de les séparer à jamais.
C'est notre dernier Spring Break avant que la vie nous sépare !
Ce jeu de massacre possédé ne tient pas ses promesses, il commence par pitch fantastique des plus réjouissants avec une ironie féroce dans les différentes situations embarrassantes, qui poussent les personnages principaux à se révéler à eux-mêmes et aux autres. Cela commence bien dans la première partie, cependant dans le sens du jeu, les règles s'inventent, deux vérités pour une action au fil des mésaventures d'épouvante sur les réseaux sociaux jusqu'à un final téléphoné et amoral. On peut regretter un manque d'inventivité dans les très rares scènes dites "horrifiques" qui abussent un certain temps de trop de jump scares à la suite, toutefois les modestes effets spéciaux d’hallucinations en filtres Snapchat marqués par la bouche et les sourcils sont plutôt funs.
C'est le jeu ?
Non c'est la vérité !