Fade Astra
Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...
le 20 sept. 2019
207 j'aime
13
Le site est en ligne, vous pouvez désormais revenir à vos activités habituelles. On vous remercie pour votre patience et votre soutien ! (Il est encore possible que le site rencontre quelques problèmes de performance)
En matière de petite phrase d'accroche subtile, on fait sans doute mieux, comme Ad Astra, et je vais vous expliquer sans tarder mon point de vue.
James Gray est un réalisateur absolument formidable. Je ne sais pas de qui il s'entoure et de comment il fait, mais il sait jouer comme personne avec les décors et les lumières pour rendre des ambiances absolument somptueuses.
Le blanc de la lune, un véritable blanc, la froideur du vide spatial ; les environnements sont renversants de beauté.
On y ajoutera sa capacité à diriger les grands acteurs pour en tirer le meilleur. Ici, aucune fausse note. On est littéralement dans la peau de Roy Mc Bride joué par Brad Pitt, on suit ce qui se passe à travers le moindre de ses regards, de ses mimiques. Chaque personnage secondaire, même s'il ne possède que quelques lignes de dialogue, semble posséder une forme de profondeur, d'humanité. On croit en eux comme on croit dans les paysages, dans les intérieurs de base spatiale, de navette. Le travail est minutieux, spectaculaire de finesse.
Pourtant, il y a un hic. Si Gray est un réalisateur exceptionnel, il scénarise lui même ses films.
Et quel dommage.
Si sa façon d’enchaîner les péripéties ne manque pas de style, avec un rythme lancinant et implacable, parfaitement enchâssé dans les changements de décor, je n'ai pas aimé la façon dont il résout son nœud dramatique. Mais vraiment pas. Du tout.
La fin, renversante d'un point de vue esthétique, m'a laissé sur ma faim. La tension dramatique était pourtant là.
J'attends donc avec impatience le jour où ce réalisateur trouvera chaussure à son pied : un scénariste qui apportera une réelle profondeur à ses œuvres et lui donnera le cadre idéal où son intelligence esthétique pourra s'exprimer.
Créée
le 12 oct. 2019
Critique lue 204 fois
D'autres avis sur Ad Astra
Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...
le 20 sept. 2019
207 j'aime
13
Il faut se rappeler l'image finale de The Lost City of Z : celle de cette femme qui franchit symboliquement une porte ouverte sur la jungle pour se lancer à la recherche de son mari disparu. Ce motif...
le 18 sept. 2019
176 j'aime
24
Film absolument sublime, sans nul doute le meilleur Gray que j'ai pu voir et l'un des meilleurs films se déroulant dans l'espace. J'ai été totalement bluffé, je me doutais bien que le véritable sujet...
Par
le 24 sept. 2019
122 j'aime
15
Du même critique
C'est l'histoire d'Alexandre Aja qui va refaire Burried à grand coup de techno blanche made in Apple. Nous suivons donc une Mélanie Laurent peu inspirée, qui se réveille amnésique après un gros plan...
Par
le 12 mai 2021
17 j'aime
6
The Witcher la série, c'est un peu une tarte aux fraise d'hiver. Ça n'a pas vraiment de goût mais bon, quand on aime la tarte aux fraises, on va la manger quand même. Une adaptation doit, à mon sens,...
Par
le 23 déc. 2019
12 j'aime
Sans véritables fausses notes visuelles, le premier épisode ne m'a pourtant pas du tout convaincu.Le jeu d'acteur m'a semblé très plat, voir mauvais par moment, assorti de dialogues faussement...
Par
le 2 sept. 2022
5 j'aime