Heart of (space) darkness- Ces films à réhabiliter n°1

Film vu la semaine de sa sortie au cinéma.

Ad Astra est le 2ème film de James Gray que je regarde (j’ai seulement vu The Lost City of Z, que j’avais beaucoup aimé, donc j’étais plus que confiant, à mes yeux, James Gray + Brad Pitt + l’espace ça ne peut être qu’un combo gagnant, non ?) et je ne suis pas sorti déçu, loin de là.
Je sais et je peux comprendre que le film ait déplu à certains mais le cinéma n’est pas avant tout une question de subjectivité ?
Bon cette pseudo-intro est déjà beaucoup trop longue, donc je vais rentrer dans le vif du sujet.

Là où je trouve le film super intéressant, c’est qu’il aborde plein de thématiques passionnantes sans pour autant paraître lourd (après l’espace m’a toujours fasciné donc je risque de ne pas être très objectif là dessus) liées à l’espace comme par exemple la conquête spatiale

, ou encore l’existence ou non d’autres formes de vie dans l’univers. Le voyage spatial est ici vecteur d’introspection, de questionnements philosophiques autour de la solitude, des sentiments refoulés ou encore de la filiation,

Du point de vue de la forme, le film propose une expérience marquante : la mise en scène, les couleurs ou la symbolique de certains plans donnent au film un côté presque expérimental, je vous renvoie à la vidéo de : The Beauty Of consacrée à Ad Astra (attention y a quelques spoils) . Le film contient son lot de scènes mémorables comme l’introduction du film ou la scène de poursuite en rovers lunaires.

En somme, avec Ad Astra, James Gray nous signe une magnifique odyssée spatiale avec Brad Pitt excellent, tout en retenue, perdu dans les méandres métaphysiques de l’espace

Je souhaiterais juste conclure ma critique avec un texte de Carl Sagan qui retranscrit de façon assez juste notre rapport à la univers, à travers l’évocation de notre foyer, la Terre.