Fade Astra
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Après les innombrables niaiseries de Marvel et de Star Wars, la science-fiction passait pour un genre définitivement mort pour le cinéma américain. Puis, vinrent Gravity, Blade Runner 2049 ou Interstellar. Une SF adulte, bien écrite et captivante semblait encore possible.
C’est au tour de James Gray de proposer sa vision du futur. Avouons qu’elle demeure, à l’instar des précédentes, sombre. La prise de risque est minimum. Le monde court à sa perte. État policier, terrorisme et extinctions de masse demeurent au menu. Profitez du moment présent, demain sera pire.
Dans un future proche, la Terre vient de subir une agression inexplicable. Elle pourrait provenir d’une mission d’exploration spatiale que l’on considérait comme perdue. Son commandant, Clifford McBride (Tommy Lee Jones), un astronaute légendaire semble avoir perdu la tête. La station se garde de répondre aux appels. Comment lutter contre un ennemi invisible ? L’armée propose au major Roy McBride (Brad Pitt), le fils du héros, une mission d’ambassadeur. Il accepte, sans piper mot. Il s’élance vers la lune, première étape d’un long voyage.
Roy est beau mais parle peu. Il part rejoindre « son père de l’espace » qui l’a abandonné enfant. Écarté logiquement d’une mission assassine, il parvient à s’imposer. Il le tuera lui-même. Avant cela, il doit faire ses preuves et surmonter les épreuves. L’enfer se mérite.
Que fuyait son père ? Il cherchait Dieu ! Pas moins. Sommes-nous seul sans l’univers ? Si oui, pourquoi ? Clifford a cherché les réponses et craqué. Dieu se cache et l’espace se tait. Roy marchera-t-il sur ses traces ?
Les images sont belles, les décors variés, mais le suspense est faible. Brad Pitt est un héros beau, froid et peu perméable aux angoisses métaphysiques. Je retourne à Solaris.
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Créée
le 25 mai 2020
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