Drame humain au coeur de la GIGN

Ad vitam

Ancien membre du GIGN, Franck Lazareff (Guillaume Canet) voit son passé resurgir le jour où sa femme Léo (Stéphane Caillard) enceinte se fait kidnapper. Il plonge alors à bras le corps dans un complot qui le dépasse pour sauver sa famille.

Que dire de ce thriller ‘’made in France’’ par Netflix. Et bien il faut reconnaître d’entrée jeux que les moyens ont été mis pour nous offrir un divertissement honnête. Les séquences d’actions sont à ce titre bien exécuté. On a Guillaume Canet qui se bat bien et qui fait de la haute voltige à 2-3 moments. Stéphane Caillard, qui joue sa femme, se défend très bien, elle aussi côté action. L’ultime séquence de bravoure du film est assez mémorable d’autant plus qu’elle se passe en partie à Versailles. Ce qui me fait penser qu’à moins que je me trompe, c’est plutôt hors du commun comme choix de décors pour ce genre de séquence.

Si sur le papier on retrouve tout les ingrédients d’un bon thriller d’action dans ce ‘’Ad vitam’’. Ces derniers sont toutefois trop cousu de fil blanc pour faire de cette œuvre une immense réussite. Le problème si on peut dire ça comme ça, c’est que le scénario n’innove en rien dans le genre qu’il s’imbrique. En soi, ce dernier n’est pas mauvais, seulement classique au possible. La réalisation a quand même l’audace de faire dérouler le ¾ du long-métrage à travers un ‘’flashback’’. C’est un parti pris discutable en mon sens.

Bon bref, ce ‘’Ad vitam’’ est un thriller français sympathique qui fait le café ni plus ni moins avec un Guillaume Canet assez convaincant. Ça se visionne sans difficulté, donc pourquoi sans privé! Après tout, du thriller français de ce calibre, on n’en voit pas tout les jours.

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