Adaline a bien des qualités, il est beau (au sens visuel du terme), tout comme Blake Lively, presque plus belle lors d'une autre époque qu'aujourd'hui, un Harrison Ford très bon, et surtout une bonne idée de départ.
Malheureusement, certains points auraient mérité d'être plus approfondis, comme les différentes époques qu'elle a traversées, et sa relation avec Ellis (je n'ai aucune envie de rencontrer les parents de mon copain au bout du 2nd rencard). Il aurait été intéressant que les identités visuelles et sonores de chaque époque soient plus exploitées aussi. Une petite demi-heure de film en plus n'aurait pas été un drame, mais c'est pardonnable.
Ce qui l'est moins, c'est sa fin. Avec toutes les possibilités qu'offrait l'idée d'une jeune femme privée de pouvoir vieillir, avec toutes les conséquences que cela implique, je m'attendais à beaucoup, beaucoup moins facile.
Elle aurait pu mourir par exemple, ou alors finir avec William ce qu'ils avaient commencé, ou bien continuer à fuir, ce qui aurait fait écho à sa condition. Ça aurait été tellement plus intéressant.
Adaline est donc un film charmant et agréable sans être extraordinaire, mais trop peu développé et qui aurait pu être bien plus audacieux.
Et puisque, finalement, il remplit parfaitement son rôle, il mérite, un petit, tout petit sept.