Hé bien c'est pas mauvais ! Comme dirait un certain critique.
Non en effet, Adaline n'est pas un mauvais film, loin de là. Il est même pétri de bonnes idées et de bonnes intentions.
L'idée de départ est "originale" : Une femme, Adaline (Blake Lively), voit son vieillissement s'arrêter, elle traverse le XXè siècle sans vieillir. Tout cela sous couvert évidemment d'amour et de tragique histoire d'immortalité relative.
Dommages qu'Adaline sous-exploite pendant une heure ce pitch ! Parce que pendant une heure on a droit a un jeu de séduction amoureux des plus mélo et déjà vu des dizaines de milliers de fois. Heureusement que Blake Lively possède un certain charme et que son personnage est assez attachant pour garder nos yeux ouvert. Clairement Adaline sauve la première heure à elle seule.
La seconde partie, est un peu plus convaincante, car le film se recentre vraiment sur un imbroglio et Adaline est mise face à son "pouvoir". Le film gagne en tension et l'histoire d'amour sort un peu des cadres habituels.
Derrière la narration est assez classique mais fonctionne bien, pour ma part, elle ne m'a pas dérangé et je l'ai trouvé bien dans le ton. Assez neutre, ni trop imposante, ni trop négligée.
En soi, Blake Lively est un sacré atout charme, qui joue plutôt bien mine de rien ! En tout cas, elle permet à Adaline de tenir la route. Harrison Ford est plutôt beau gosse avec cette barbe.
Sans renouveler le genre, Adaline est un bon film, qui sous-exploite selon moi sa meilleure idée : une femme traversant un des siècles les plus riches de l'histoire de l'humanité (ça c'était intéressant !). Dommages que le côté romantique prenne totalement le pas sur le reste. Mais ce film, le premier sous ce format de DTV vers les plateformes, est un ambassadeur honnête qui se regarde facilement et qui est, au final, assez plaisant malgré ces nombreux défauts.