L'archétype du gamin asthmatique et hyper mature. Première impression : grosse tête à claque, dernière impression : pareil. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est la version adulte, cliché du héros cool, désinvolte et blagueur, de cet avorton clairement de trop dans ce drame familial poussif et niais Comme quoi au bout d'à peine un quart d'heure, Adam joue à cache-cache dans la forêt à déjà conscience de lui-même...
Adam joue et ses copains Avengers est une étrange proposition de cinéma, de celle qui existe le temps d'un visionnage finissant aux oubliettes des blockbusters écrits en Cliché Majeur. Adam fait des blagues nous ressert inlassablement les mêmes ingrédients fadasse du genre dans une indifférence totale. Free Guy, du duo réalisateur/acteur Shawn Levy et Ryan Reynolds, était de cette inconsistance, Adam se prend pour un film Amblin en rajoute une couche tellement épicées que le plat principal, Voyage Temporel sur son lit de Niaiseries Clichtoneuses, n'a plus aucune saveur. Adam fait du Ryan Reynolds n'a rien d'original pour lui et ne fait absolument rien pour surprendre le spectateur, mais Adam au rabais reste malgré tout une production inoffensive.
Adam à travers le temps fait le minimum, une réalisation honnête et des idées qui peinent à prendre de l'envergure. Adam n'en branle pas une est donc un film exécuté mécaniquement, un projet passant de main en main depuis des années et trouvant son salut sur Netflix. Encore un.
Adam sous Prozac est moins que moyen et mieux que nul, en gros.