Obsécool, Hop c'est fait, c'est cool.
Valérie Lermercier qui hurle à Denis Podalydès de sortir sa bite en plein cimetière. Evidemment que je suis cliente.
Adieu Berthe, c'est une avalanche de situations aussi capillotractées que les personnages qui la composent. Le tout épicé par des détails crousti-moelleux. Un pharmacien passionné de magie mais pas fichu de quitter sa femme quand bien même il a une relation bien suivie avec sa dentiste. Une pharmacienne un peu gnangnan littéralement bouffée par une mère-vampire. Une dentiste amoureuse et hystérique. Un croque mort arty ascendant flippant. Un autre croque mort beaucoup plus détendu du zboub... et j'en passe.
Tout ça donne un joyeux mélange de SMS, d'urnes funéraires qui sont en fait des thermos de café, de crémation de mulots, de kleenex lacrymex, de boites qui ressemblent à des sex toys, et de Pierre Arditi avec une tarentule au plafond.
Après, le problème avec les situations à fort potentiel de rigolitude, c'est qu'il faut les enchainer entre elles. Et là, ça devient un peu plus compliqué. ça donne un film ou on oscille entre les éclats de rire sonores et les moments d'ennui absolu.