Rouge sans moi.

On comprend bien quand on a vu ce film que les scénaristes ne font pas grève pour rien. Ils ne doivent vraiment pas être payés cher pour qu'une telle immondice est l'opportunité de se transformer en long métrage.

Ingrédient d'importance, un casting au rabais avec une actrice principale un peu au-dessus du lot. Mais cela ne doit pas l'empêcher de dire à sa copine qui a un charisme d'huitre "toi tu n'as pas besoin de décolleté pour être sexy"?!; Sauf qu'elle n'a justement pas de poitrine alors que la tienne, bien cachée, va essayer de nous tenir en haleine encore deux minutes.

Je me plaint, mais exceptionnellement nous de sommes pas face à une adolscante qui se sent vilaine (alors que dans le monde réel, elle est sur tous les murs des chambres d'ados boutonneux de la planète); Plutôt un spleen profond qui l'atteint (comme tout le lycée et il y a de quoi...). C'est là le problème, on ne s'identifie pas vraiment à ce couple formé on ne sait comment avec un type qui se trouvait là. Aucun personnage ne se détache vraiment de cet ensemble mou et rouge glissant.

Pour nous accrocher à l'écran, reste le côté déjanté soft des protagonistes, parents compris. Avec une pointe de militantisme Démocrate qui put la merde. Le pire dans cette affaire, en dehors de l'absence réelle de scénario, est la philosophie de supermarché assumé jusqu'au bout. C'est à ce titre que je donne une note médiocre, qui reflète le respect donné aux spectateurs du début jusqu'à la dernière image.

Je suis le premier à faire des critiques assez positive envers cette masse de teen movie plus ou moins construit. Mais là, faudrait pas pousser non plus: on se fout royalement de votre amourette et de tous les litres de peintures rouges gaspillés durant le tournage.