Pourquoi nos cerveaux bouillonnent parfois et provoquent de faux espoirs... J'étais plutôt optimiste car je ne regarde plus les anciens animés japonais, au profit des nouveaux (j'avais 14 ans quand celui-ci est apparu au Club Dorothée).
-- Je n'ai pas encore vu tous les épisodes et que je ne suis pas spécialiste de cette franchise (et d'aucune autre d'ailleurs), mais je me permets quand même de donner mon avis --
On évite l'écueil d'une grosse censure/déconstruction qui aurait pu transformer profondément l'œuvre,... ouf! Pour autant, sous prétexte d'être davantage fidèle au manga notamment (d'être dans l'aire du temps tout simplement), on se retrouve avec un animé pas fou fou fou: un montage qui ne prend pas son de temps, une mise en scène plus casual, des combats trop démonstratifs au point d'être transparents, l'aspect sonore en retrait; Et cerise sur le gâteau, les génériques peu inspirés (et tant d'autres détails pour un boomer).
L'approche tout simplement n'est pas la même; Disons qu'une forme de rationalité a fait son œuvre sur différents niveaux. On finit par obtenir un truc relativement comestible, mais dont les bonnes idées du manga ne fonctionnent pas à plein régime.
Gros point positif, cela m'a donné envie de revoir l'animé des 90's, avec ses bons et mauvais côtés (VOST très cool mais inégal, VF sympa aussi). Je ne suis pas certain qu'un jeune ou qu'une jeunette accroche à cette nouvelle adaptation?
PS: cette critique me rappelle que selon moi les animés japonais des années 80/90, dans leur ensemble, n'avaient pas les mêmes prétentions que maintenant. Il s'agissait surtout de porter en image les meilleurs mangas, pour les faire découvrir à un large public. Et avec pour résultat, un divertissement pour enfants sur écran d'une qualité rarement dépassé par la suite.