Korean rapsodie
En 2013, lorsque Bong Joon-Ho et Park Chan-Wook avaient traversé le Pacifique pour rejoindre l'usine à mauvais rêve Hollywoodienne, on craignit alors un occidentalisation décevante des meilleurs...
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le 29 août 2016
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On est en plein cœur d'un film de série B, la longueur en trop. Ah non pardon, le réalisateur Yeon Sang-Ho est Sud Coréen; donc c'est un film magnifique et surprenant. Avec plutôt un petit budget "du sud", comme ne le diraient pas les Nord Coréens."7,2" de moyenne ici et "6,1" pour le médiocre et réactionnaire "Je Suis Une Légende de la gifle", cherchez l'erreur...
Toute la panoplie est là:
un mâle blanc homme d'affaire, qui a donc du sang sur les mains - sa jeune fille innocente, mais courageuse - un prolétaire héros plein de compassion, qui meurt à la tache - sa femme prête à accoucher, qui n'accouche pas - deux sœurs grands-mères opposées, mais unies aussi - deux jeunes amoureux, plus banals tu meurs - un vieux paysan discret, prêt au sacrifice. Vous rajoutez des trains, des gares, des zombies et vous connaissez tout le film.
Pour la musique, c'est aussi bien que vous mettiez la votre, et pas besoin des dialogues.
Ce film n'est pas plus mauvais qu'un autre divertissement
avec des zombies
; au détail prêt qu'il veut nous transmettre à coup de bat de baseball (à rajouter dans la liste...) un message politique en faveur de la veuve et de l'orpheline (qui sont sauvées à la fin). Enfin surtout contre le gouvernement Sud Coréen capitaliste et j'en passe des horreurs.
On est obligé d'y voir en effet miroir une métaphore de notre société contemporaine: tous ces sans dents qui courent après le caviar sans même être en mesure d'en apprécier le gout!? Au nom de l'égalité qu'ils disent... Merci l'armée qui se chargera d'exterminer ces derniers parasites qui ont oubliés de mettre un Gilet Jaune (ça me rappelle un vulgaire film avec des parasites qui une fois argent en poche restent dans leur taudis sous les inondations, le père moins con est resté au sous sol d'une maison non inondée, pas con ce con!).
Cette critique est comme le film, sans intérêt propre. Trop tard c'est fini.
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le 9 mai 2022
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