Adoration est le troisième volet d’une trilogie explorant les zones d’ombre de l’âme humaine après Calvaire et Alleluia par un cinéaste belge Fabrice du Welz, assez subversif, mais très intéressant.
Je dois dire que le cinéma belge me passionne et ne finit jamais de me surprendre par sa créativité.
Dans le cas d’adoration, j’avoue ne pas avoir adoré ce film. Même si celui-ci que je nommerai d’expérimental et d'atmosphère a de bien belles qualités.
Il est tellement bon de voir des images argentiques. Ce grain très particulier me manque tellement. Les images numériques en ultra-définition sont très belles, mais si lisses.
J’ai beaucoup aimé également les personnages...de passage qui sont très réussis et Benoît POELVOORDE et éblouissant de charismes et de poésie (comme d’habitude).
J’ai beaucoup plus de mal avec le côté psychologie « Pour les nuls ». Le film est bourré de cliché.
Un adolescent élevé seul, par sa mère, habitant dans une clinique psychiatrique (Tiens, c’est possible ?) qui, elle-même, n’a pas l'air très net et qui sauve un oisillon puis fait une translation affective envers une jeune malade schizophrène au point de s’enfuir avec elle et de rester coûte que coûte au détriment de sa propre survit et de sa santé mentale.
Houlà là. Saperlipopette ! Le tout n’est absolument pas crédible et j’avais une envie folle de sauter de mon fauteuil pour engueuler un bon coup ses deux gamins totalement ridicules.
Je suis très certainement passé à côté de ce film au scénario simpliste cousu avec du fil rouge.
Je n’ai été ni touché ni ému. J’ai pensé un peu à un Thelma et Louise belge et adolescent.
J’avais adoré Thomas GIORIA dans « Jusqu’à la garde ». Cette fois-ci, je suis perplexe et Fantine HARDUIN s’en sort plutôt bien.
Adoration ou répulsion. Je suis certain que ce film ne laissera pas indifférent. J’ai choisi mon camp. À vous de choisir le vôtre !