Adoration
5.6
Adoration

Film de Atom Egoyan (2009)

Adoration a tout du repli défensif. Après une escapade peu convaincante aux États-Unis (La Vérité nue) et l'exploitation de formes narratives moins stratifiées qu'auparavant, Atom Egoyan revient à ses soubassements théoriques premiers. Renouant avec une complexité de récit parfois déroutante, le cinéaste canadien étaye une réflexion sur les déterminismes technologiques et leurs conséquences sociales. Il ne parvient cependant pas à retrouver l'étrange climat d'un Exotica et livre un objet dont les intentions devancent en permanence l'image.
Boudpu
5
Écrit par

Créée

le 23 juil. 2010

Critique lue 304 fois

1 j'aime

Boudpu

Écrit par

Critique lue 304 fois

1

D'autres avis sur Adoration

Adoration
Fêtons_le_cinéma
4

On ne peut pas dire qu'on adore...

Un violon grince sans cesse en arrière-plan, pesanteur pesante d’un souvenir évaporé, dilué dans les esprits de protagonistes se posant la question de leur culpabilité pendant plus d’une heure et...

le 9 janv. 2019

1 j'aime

Adoration
lhomme-grenouille
8

Critique de Adoration par lhomme-grenouille

C’est vrai : "Adoration" est un film brut, verbeux et très intellectualisant. Ne cachons d’ailleurs pas que rentrer dans le film est un exercice bien rude. Les dialogues, la musique, et surtout ce...

le 11 nov. 2017

1 j'aime

Adoration
Hellzed
4

Exécration

Je n'ai rien contre ce type de film source de réflexion identitaire, lourd passé et enjeux familiaux. Le jeune se débrouille pas trop mal mais l'histoire est totalement à côté de la plaque et le...

le 5 nov. 2012

1 j'aime

Du même critique

G.I. Joe : Le Réveil du Cobra
Boudpu
1

Critique de G.I. Joe : Le Réveil du Cobra par Boudpu

Arnold et Willy disaient, dans leur grande sagesse, qu'il faut de tout pour faire un monde. Et même s'il est important d'écouter son cœur, il est parfois nécessaire de mettre en branle le gros...

le 27 juil. 2010

10 j'aime

Un homme et son chien
Boudpu
2

Critique de Un homme et son chien par Boudpu

La nouvelle a déjà fait le bonheur de Michel Drucker : Jean-Paul Belmondo revient au cinéma pour un remake d'Umberto D. (De Sica, 1952), signé Francis Huster. Disons-le sans détour, et en l'absence...

le 27 juil. 2010

5 j'aime

Dans la ville de Sylvia
Boudpu
8

Critique de Dans la ville de Sylvia par Boudpu

Dans la ville de Sylvia pose son regard dans Strasbourg, ses terrasses bo-bohèmes, ses ruelles labyrinthiques... Et ses femmes. Le scénario est d'une sécheresse lapidaire qui effraie toujours un peu...

le 27 juil. 2010

4 j'aime