Une déambulation nocturne aux frontières de l'absurde qui m'aura laissé de marbre.
Expression signifiant "en dehors des heures (d'ouverture)", "After hours" n'est pas déplaisant, mais sincèrement le délire de Scorsese ne me parle pas des masses...
On pourra y voir une satire du mode de vie urbain speedé et dépourvu de sens des années 80?
J'aurais au moins apprécié l'atmosphère sombre du quartier de SoHo à la nuit tombée, au sein duquel on croise quantité de personnages étranges et déphasés.
Parmi eux, certains m'auront plus embarqué que d'autres, à commencer par Griffin Dunne, le héros perdu aux airs de monsieur tout le monde, qui suscite immédiatement une certaine sympathie.
J'ai bien aimé aussi Linda Fiorentino en artiste destroy, ainsi que Teri Garr en barmaid quadragénaire sur le retour, dont la magnifique tenue jaune et noire illustre le soin accordé aux costumes et accessoires.