After.Life par cityhunternicky
Premier film de Agnieszka Wojtowicz-Vosloo, After life nous raconte la vie de Anna, jeune enseignante qui va « mourir » dans un accident de voiture et se réveiller chez un croque-mort.
Ce qui est étonnant avec After.Life, c’est sa capacité à ne pas vous aider à choisir. Car vous passerez tout le film à vous demander si Liam Neeson est effectivement un tueur en série, ou si il a juste des pouvoirs. Le scénario est construit de cette manière, les dialogues ne font qu’accentuer l’indécision, et la fin du film n’est pas clair sur sa volonté. Du coup c’est assez chiant d’être devant un film qui n’arrive pas à se décider, ou du moins qui n’est composé que de cette attente de conclusion…
Mais alors vous vous demanderez : que faire pour tromper l’ennui provoqué par cette situation inutile ? Hé bas Christina Ricci a la solution ! Elle a donc décidé de passer 90 % du temps entièrement nue dans le film. Oui messieurs (et mesdames, pas de jaloux), vous pourrez vous rincer l’oeil (et même les yeux) devant la prolifération de tétons, de jambes et de fesses que le film mettra à votre disposition ! Quelle plaisir d’enfin se concentrer sur le jeu de l’actrice principale, qui nous a habitué à mieux ou plus professionnelle.
Alors qu’est-ce que le film vous apportera au final ? Hé bas pas grand chose je le crains. Les acteurs ne sont pas crédibles (sauf Chandler Canterbury), le « suspense » n’existe pas car Christina Ricci fait trop bête et incapable, face à un Liam Neeson inerte et indifférent. L’histoire n’ayant jamais pu se suffire par elle même, la fin vous achèvera. La lenteur omniprésente pour créer la peur et une ambiance un peu tendue vous ennuiera complètement. Reste de la nudité, mais à 10 euros, ça fait cher le film du dimanche soir.
Pour conclure, si l’idée de départ était quand même très bonne, la réalisation et le contenu ne sont que source d’une attente et d’un ennui trop profond.