Treat Williams nouveau tueur de dinosaures ? Fort possible, car après Journey to the Center of the Earth le voici à nouveau aux prises avec les sauriens, mais pour la boite qui touche de plus en plus au gore, j’ai nommé The Asylum.
Niveau histoire il n’y a pas à aller par quatre chemins, c’est bête, très bête, et les quelques bases narratives sont données en premier lieu puis le reste n’est qu’une suite de courses-poursuites et dégommages de dinos par des hélicoptères. On a néanmoins quelques tentatives d’instants angoissants, mais ça reste hélas assez futile, surtout que ça n’est qu’une réutilisation de passages cultes de Jurassic Park. D’ailleurs les deux bobines se ressemblent beaucoup, avec le vieux papy (incarné par le grand Rony Cox, aka Cohaagen de Total Recall) qui a décidé de ramener les dinosaures à la vie et se mord les doigts de voir son expérience mal tourner, ainsi qu’une bande-originale sonnant comme du John Williams de seconde zone, mais heureusement les gars de The Asylum ont préféré que tout se passe en pleine ville plutôt que dans la broussaille, histoire d’offrir plein de scènes de destruction et autres explosions (souvent inexpliquées). Ajoutez-y un peu de gore et tout ça s’approche davantage d’un Carnosaur, bobine culte pour tous les amateurs du genre.
Alors oui, certes Age of Dinosaurs ne viendra pas ajouter son nom à la — courte — liste des références du genre, mais néanmoins il réussit à divertir, que ça soit grâce à ses scènes d’action globalement réussies (Treat Williams poursuivi en voiture par un TRex tout en lui tirant dans la tronche au fusil à pompe !) ou encore les comportements illogiques des intervenants (la scène de l’hélico des journalistes est d’une rare crétinerie) qui feront inévitablement rire. Dans tous les cas si vous voulez voir des dinosaures manger des gens, se battre entre eux, chopper des hélicoptères à pleines dents, se faire découper, écraser ou exploser, Age of Dinosaurs est un divertissement indispensable.