La Viennoise de choc est là
Film d'espionnage de 1931, avec une Mata-Hari Viennoise durant la première guerre mondiale, c'est le troisième des sept films que Marlène Dietrich tourna pour Josef von Sternberg.
Le jeu d'espions entre Marlène et Victor McLaglen est plutôt réjouissant, et le film parvient, en quelques scènes magistrales à estomper les petites maladresses si courantes lors des premières années du parlant.
En chef de l'espionnage autrichien, Gustav von Seyffertiz semble s'être fait la tête de Henri de Régnier, vous ne connaissez sans doute plus ce monsieur, mais la ressemblance est troublante.
Pour résumer, il s'agit d'un film un peu bancal qui recèle une grande beauté, et vu que c'est de toutes façons mieux que les films que vous allez voir, ça ne vous fera pas de mal d'essayer celui-là...