Le plat coutumier du film catastrophe nous proposait en règle générale l’ordinaire d’un récapitulatif pontifiant d’évènements dont le spectateur connaissait pourtant déjà l’exact menu avant même d’y avoir gouté, précédé le plus souvent d’un trop long apéritif fait de babillages très peu variés. Ici on renverse en quelque sorte la sauce : le bavardage inconsidéré constituant le plat principal, Seaton s’est cru obligé de napper son soufflet d’une encaustique sociologisante sur la vie-oridinaire-du-formidable-personnel-d’aéroport-qui-travaille-pour- nous sur fond de synopsis discoureur terriblement idiot.Dans la même veine que « 747 en péril », dont la parodie « Y a-t-il un pilote dans l’avion » a pu dénoncer dix ans plus tard avec une certaine jubilation l’irrattrapable gâtisme.