Dieu et le pouvoir

Le film Akira, réalisé par Katsuhiro Ôtomo et parut pour la première au Japon en 1988, est basé sur un maga apocalyptique du début du XXIe siècle dans la mégapole de Néo-Tokyo au Japon
Tetsuo, un adolescent ayant vécu une enfance difficile est la victime d’expériences visant à développer les capacités psychiques qui dorment en chacun de nous. Ainsi doté d’une puissance que lui-même ne peut imaginer, Tetsuo décide de partir en guerre contre le monde qui l’a opprimé. Il se retrouve alors au cœur d’une légende populaire qui annonce le retour prochain d’Akira, un enfant aux pouvoirs extraordinaires censé délivrer Tokyo du chaos.
La musique a été très bien choisie, notamment pour apporter une touche plus dramatique ou voir glauque. Le scénario reste néanmoins assez complexe à comprendre mais pas pour autant incompréhensible. Les décors futuristes, les dessins en général, mais surtout cette espèce de monstre qui engloutit tout autour de lui sont particulièrement bien réalisé. Il y a un beau mélange entre une animation superbe et des personnages bien écrits.
J’ai compris d’Akira que c’est une sorte de profonde réflexion sur Dieu et le pouvoir. Akira serait Dieu né dans un corps d’enfant. Il est la cause de l’explosion atomique du début car il s’est défendu contre l’armée qui l’a étudié et emprisonné. Les autres enfants sont créés à partir d’expériences venant de ses cellules. Ils possèdent donc les mêmes pouvoirs donc les scientifiques les contrôlent et les gavent de médicaments ce qui leur donne leur aspect étrange. Mais le pouvoir qui leur a été donné doit être contrôlé car seul Dieu est pur. Ils sont tous des parties d’Akira qui ressuscite grâce à leurs prières. Il les absorbes tous et détruit la ville pour rendre son dernier jugement afin de les amener au paradis.
Pour finir, je recommande vivement ce film qui perdure à travers les années par sa qualité et son divertissement.