Alata est le genre de film un peu embarrassant dont on n'a pas vraiment envie de dire de mal mais qui pourtant ne mérite pas beaucoup d'éloge.
On n'a pas envie d'être mauvais avec un film qui évoque le conflit israélo-palestinien à travers la relation amoureuse et difficile de deux hommes : Nimer, un étudiant palestinien réfugié clandestinement et Roy, un avocat de Tel-Aviv.
On ne peut que trouver que les intentions du réalisateur sont tout à fait respectables.
Le problème, c'est que ce film, malgré le sérieux des sujets abordés, est un peu trop lisse et ne réussit pas à nous passionner, on a même du mal à croire à la romance qui lie les deux hommes... comme si tout allait trop vite...
J'ai eu le même ressenti que devant Riparo, qui avait le même défaut : celui de mêler une histoire d'amour homosexuelle à des problèmes socio-politiques importants... mais qui finit par un peu trop s'éparpiller... comme si le réalisateur, Michael Mayer, avait voulu tout mettre dans un seul film.
De plus, les acteurs ont beau être tout à fait charmants, je n'ai pas ressenti d'empathie pour leurs personnages... et j'ai trouvé ceux du flic et du frère homophobes un peu caricaturaux.
Dommage car si les sujets abordés dans Alata sont intéressants, le film, lui, n'est pas assez réussi pour marquer.