Albator 84: L'Atlantis de ma jeunesse
7.3
Albator 84: L'Atlantis de ma jeunesse

Long-métrage d'animation de Tomoharu Katsumata (1982)

Il faut se rappeler que nous avons eu droit à ce film lors de la diffusion de la série TV. En effet, les diffuseurs l'avaient découpé en cinq épisodes juste avant de voir les 22 épisodes et que, plus tard, on ait eu droit à une VHS nous montrant le film dans sa continuité et son intégralité.
Maintenant qu'on a l'intégrale, et à l'époque, ça peut limite se comprendre, mais avec les changements de voix de plusieurs personnages dans le même film, ça été fait comme dans une boucherie !

Ceci étant dit, parlons du film, que je trouve magnifique. Sorti en Japon en 1982 pour préparer à la série TV, ce film a disposé de grands moyens, d'une musique orchestrale de Toshiyuki Kimori (très différente que celle qu'on entendra de la série TV, issue d'un autre compositeur), et ce fantastique chara designer qu'était Kazuo Komatsubara (Goldorak) pour donner corps à ces personnages pour une destinée hors du commun.
D'ailleurs, le chara design est très différent dans la consistance de la patte Leiji Matsumoto, bien qu'on y retrouve aussi les femmes longilignes avec les cheveux très longs et des hommes qui donnent l'impression de mesurer 1 mètre et tout empâtés.

Au départ, c'est un récit en noeud papillon sur les origines d'Albator et de son ancêtre du temps de la WW2, puis sa rencontre avec Alfred, le concepteur de l'Atlantis, et dont on rend compte que leurs ancêtres se sont déjà connus dans le passé. Albator doit fuir, oppressé par la domination des humanoïdes, et désireux de quitter pour la moment la Terre, car il se sent etouffé par la régime politique que ceux-ci imposent aux Terriens.

Le film est plutôt sombre, car il se conclue globlement sur une défaite, mais il l'est aussi par la violence de son propos, avec des résistants qui se font tuer, le grand amour d'Albator qui mourra de maladie, et ce dernier qui perdra son oeil en tentant de la sauver, lui donnant ainsi son look inimitable.

A sa manière, les séries liant Albator ont toujours été du Space Opera, donc les batailles spatiales sont légion, surtout dans la deuxième partie, avec une musique rappelant un peu Star Wars. Mais je reste objectif sur les problèmes de rythmes qu'a le film, surtout le passage avec les soldats de la planète Tokarga.

Je crois qu'on peut se passer du film pour voir la série TV, d'autant qu'on y revient de temps à autre, mais c'est passer à côté d'une perle de l'animation japonaise, très ambitieuse sur la forme comme sur le fond.
Boubakar
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le 28 déc. 2012

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