On a ici l'exemple typique d'un film qui ne tient que sur son comédien principal. Je parierais bien que sans Fernandel, ce film serait passé aux oubliettes du cinéma.
Il s'agit d'un récit ajouté tardivement aux contes des mille et une nuits, une histoire aux origines incertaines mais dont la portée est universelle. Que ferions-nous si nous venions à trouver un trésor obtenu de manière malhonnête par des bandits dans une caverne magique qui s'ouvre en prononçant trois mots devenus célèbres: Sésame, ouvre-toi ?
Le scénario du film de Jacques Becker ne suit pas exactement le récit d'origine mais choisit de donner à Fernandel le beau rôle du généreux donateur de ces biens volés, tout en se servant au passage pour sauver une belle esclave et faire plaisir à ses amis.
Mais les 40 voleurs vont retrouver la trace du nouveau riche ...
On assiste à un concours de sourires entre Fernandel et Samia Gamal dans cette histoire pleine de bons sentiments et de naïveté. La mise en scène est correcte, les comédiens sont en roue libre et la morale de l'histoire est très manichéenne. Cependant, il y a Fernandel qui occupe tout l'espace. Ceux qui l’entourent sont tellement ternes que sa prestation donne le sourire pratiquement tout le temps du film et on finit par oublier les incohérences et certains passages un peu ridicules.
Après tout il s'agit juste d'un conte ...