Ali, le fils du calife assassiné par le chef mongol Hulagu Khan, fuit dans le désert où il va rencontrer les fameux quarante voleurs avec qui il va fomenter, dix ans plus tard, sa vengeance.
Le film d'Arthur Lubin fait partie de cette tradition surtout usitée dans la première moitié du XXe siècle de développer des contes de manière exotique. Pourtant, en dépit de moyens considérables, avec de beaux décors et costumes, la sauce ne prend pas vraiment. Ce n'est pas Amara, jouée par la belle Maria Montez, qui est mise en cause, mais plutôt le charisme très discutable dirons-nous de John Hall, un Américain jouant un Arabe (car on ne s'embarrassait pas de subtilités concernant les ethnies à l'époque) se donnant de faux airs d'Errol Flynn avec sa petite moustache.
Pourtant, la fidélité au conte est là, il y a du technicolor, mais on sent que le réalisateur ne sait pas donner l'ampleur voulue à une telle histoire. Il y a par exemple des transparences qui se voient comme le nez au milieu de la figure ou des combats qui sonnent terriblement faux. Le film est néanmoins un divertissement honorable, dû aussi à la présence des voleurs, mais ça ne vole pas très haut dans le genre.