Après avoir fermé son agence Alibi.com, Greg demande Flo en mariage, ce qui va lui permettre à cette dernière de voir enfin ses futurs beaux-parents. Mais il n'assume pas le fait que son père soit un voleur, ni que sa mère soit une actrice de films érotiques, donc il va rouvrir une dernière fois son agence avec ses deux potes afin de lui présenter de faux parents.
Philippe Lacheau est un réalisateur qui transforme chacun de ses films en succès, et j'ose dire que j'aime bien ce qu'il fait, car c'est clairement régressif et potache, mais il n'en oublie pas de faire du cinéma. Là, c'est une suite peut-être plus réussie que Alibi.com, car elle va plus loin dans le trash, à l'image de Didier Bourdon (le père d'Elodie Fontan) qui ose tout, y compris à se battre à poil et à recevoir une assiette entre les fesses. D'ailleurs, c'est clairement l'acteur qui m'a fait le plus rire du film, parce qu'il a compris que quitte à aller dans le ridicule, autant y aller à fond. On retrouve aussi, outre les acteurs de la bande à Fifi, Gérard Jugnot et Arielle Dombasle (les parents de Philippe Lacheau), Nathalie Baye, et même quelques caméos amusants comme Pascal Obispo, Patrick Fiori ou encore Gad Elmaleh qui a un gag très drôle à base de télévision vide.
De plus, le film est très court, moins de 90 minutes, mais on peut dire que malgré certaines facilités scénaristiques, ainsi que Tarek Boudali et Julien Arruti qui semblent un peu plus en retrait, malgré un moment assez gênant avec une lunette de toilettes, ça défile à toute vitesse, les quiproquos entre les vrais et faux parents de Lacheau sont parfois amusants (à l'image de la fausse mère si transparente que personne ne la remarque). Et toujours cette méchanceté avec des enfants qui se prennent des trucs dans la figure, ce que j'apprécie en haut lieu.
Je sais bien que ça ne vole pas haut, mais perso, j'y passe au moins un bon moment, et je n'en demande pas davantage.