Une curiosité (réalisée sous LSD ?) qui se doit d’être vu au moins une fois.

Comme son titre l’indique, on est devant une vague adaptation du célèbre roman éponyme. Une version qui ferait pâlir son auteur Lewis Carroll s’il en prenait connaissance. C’est aussi (et c’est ce qui fait son originalité et son charme), le tout premier film pornographique musical.


A travers cette étonnante adaptation, on retrouve la jeune, naïve (et vierge) Alice, qui va se retrouver comme par magie au Pays des Merveilles (que l’on devrait plutôt appeler le Pays de la luxure, car elle va rapidement faire la découverte de son corps et des plaisirs charnels au grès de ses innombrables rencontres). Le film est découpé sous la forme de chapitres et sa mise en scène transpire les seventies, avec un petit côté hippie (des scènes de danses, de galipettes dans l’herbe, de sexes au ralenti, accompagnés d’une musique classique et des notes de harpes au moment de la jouissance, on est clairement loin des standards pornographiques).


Le film suit donc Alice au Pays des merveilles, où elle va faire tout un tas de rencontres, par le biais desquels elle pourra découvrir / parfaire sa sexualité jusque-là inexplorée. Du fameux rocher sur lequel elle est assis et qui lui parle (avec lequel elle va découvrir les joies de la masturbation), en passant par le Chapelier Fou qui l’invite à prendre le goûter (avec lequel elle entreprendra sa toute première fellation, d’ailleurs à la fin, elle se confondra en excuse, pensant avoir cassé sa verge lorsqu’elle la verra se ratatiner). S’ensuivra sa rencontre avec Humpty Dumpty, l’œuf anthropomorphe qui chute d’un mur et en perd toute rigidité pénienne (mais grâce aux bons soins d’Alice, sa vigoureuse érection sera de retour). Et ainsi de suite, Alice fera toutes sortes de rencontres, où les scènes de sexe s’enchaîneront (scène lesbiens, 69, cunnilingus, fellations, …). Ajouter à cela quelques répliques qui ne manquent pas de nous interloquer (entre une sœur et un frère) « je t’aime comme un frère. Mais rappelle-toi, je suis ton frère » (alors qu’ils sont en train de faire l’amour).


Dans le rôle-titre, on retrouve la magnifique Kristine DeBell (21ans lors du tournage), il s’agira ici de son tout premier long-métrage (ainsi que de sa première et dernière incursion dans le milieu pornographique !). Pour un film porno, il n’en pas moins soft, avec ses innombrables séquences musicales chantées et dansées. Une curiosité (réalisée sous LSD ?) qui se doit d’être vu au moins une fois.


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


« - Mon Dieu, qu’est-il arrivé ?
- Du haut du mur d’Humpty Dumpty, c’est allé de mal en pis. Pendant la chute, ses valseuses ont valsé.
- Et il y a pire.
- Vraiment ? Qu’y a-t-il de pire ?
- Tu dois garder le secret. Après une inspection minutieuse, J’ai constaté qu’il n’avait plus d’érection. Vois-tu mon ange, sa bistouquette a perdu son aplomb. »


« Que fait une respectable fille comme vous, sur ce piètre exemple de chevalier. A gigoter sur son bout ? Il faut faire attention où l’on s’assied ! »


Mes autres répliques

Créée

le 15 janv. 2021

Critique lue 380 fois

RENGER

Écrit par

Critique lue 380 fois

D'autres avis sur Alice in Wonderland: A Musical Porno

Alice in Wonderland: A Musical Porno
Moizi
7

Comment faire passer une comédie musicale : y mettre des filles à poil !

Franchement, on trouve de ces trucs ! Une version pornographique d'Alice au pays des merveilles, forcément ça a déjà été fait... Et en plus c'est vraiment pas mal... Alors oui, c'est kitch, daté,...

le 11 janv. 2015

8 j'aime

1

Du même critique

Mad God
RENGER
8

30ans de tournage devant lesquels on hallucine bouche-bée devant le résultat.

Second long métrage pour le magicien des effets-spéciaux, après avoir apposé sa patte et sa légende sur bon nombre de films culte ou qui ont marqués toute une génération (La guerre des étoiles -...

le 22 juin 2022

37 j'aime

Monty Python - Sacré Graal !
RENGER
2

Armez vous de patience, c'est ce que vous avez de mieux à faire.

Premier long-métrage pour l'équipe des Monty Python où ils réalisent avec Monty Python, sacré Graal (1975) une comédie lourde, exaspérante et extrêmement vide. Certains gags sont beaucoup trop...

le 5 mai 2011

27 j'aime

18

Ready Player One
RENGER
2

Grosse désillusion, de la SF chiante à mourir

Une belle grosse désillusion le dernier Spielberg. Moi qui l'attendais avec une certaine impatience. Son grand retour à la SF, à grands renforts de coups marketings, je suis tombé dans le panneau et...

le 20 mars 2018

21 j'aime

25