Après s'être échappée avec Newt et Hicks de la planète alien, Ripley s'écrase sur Florina 161, une planète prison qui héberge un pénitencier. Malheureusement Newt et Hicks ne survivent pas au crash, au contraire d'un visiteur indésirable. La prison ne tolérant aucune arme, et l'aide étant lointaine, les prisonniers doivent survivre avec ce qu'ils ont sur place.
6 ans après le succès d'ALIENS LE RETOUR, le troisième volet sort en 1992. Et après James Cameron, c'est désormais David Fincher qui est en charge de la réalisation, signant ici son premier gros film, avant de devenir un grand nom avec SEVEN 3 ans plus tard. Mais Ce troisième volet est surtout reconnu à cause de sa mise en chantier désastreux, que ce soit la date de sortie officialisée avant la production, et surtout à cause de la pression des producteurs et les désaccords entre le réalisateur et les producteurs, au point que le réalisateur se retrouvé dépossédé du final cut. Le film aura marqué pour cette catastrophe industrielle, et c'est le cas aussi de Fincher qui renie le film et qui reste un gros traumatisme.
Mis à part les nombreux problèmes, ce film reste de bonne facture, mais il est loin d'atteindre la hauteur des deux premiers volets, faisant de lui un des moins bons de la saga, mais ça reste en tout cas mieux que les futures conneries de Georges Lucas, pardon de Ridley Scott.
Le scénario reste assez bon, bien qu'on y trouve des imperfections. Déjà, les personnages principaux de l'opus précédents, Hicks et Newt se retrouvent totalement exclus, bien que l'émotion de Ripley envers la perte de Newt marche correctement. Et l'autre gros point noir du film, c'est que le milieu n'est pas très passionnante et un peu ennuyant. Et les nouveaux personnages ne sont pas très intéressant, mis à part Charles Dance bien qu'il ne soit la que dans la première grande partie, ainsi que Dillon, prisonnier qui a la foi.
Sinon, Sigourney Weaver reste très bonne dans son rôle le plus culte à savoir Ellen Ripley. On ressent toujours la femme forte déterminé à exterminer l'Alien, au point de devenir un guide pour les prisonniers. Et elle se retrouve dans une situation où c'est la seule femme dans une prison ne contenant que des hommes toxiques et violeurs. Et bien sur la plus grosse révélation
Ripley à une reine alien en elle. Et à la fin, elle finit par se sacrifier en se jetant dans l'aciérie sous la forme d'une croix
Et le film reste également un très bon survival horror, que ce soit par le lieu, une prison ne détenant aucune technologie efficace, ainsi que l'évolution de l'Alien, plus agile et rapide, surtout que j'ai vu la version cinéma où le facehugger fait naitre un xénomorphe à travers un chien. Les scènes de meurtres sont brutales et sanglantes, et la tension marche malgré tout, surtout à travers le très bon climax où les personnages font balader l'alien dans les tunnels.
Et la réalisation de Fincher est, malgré la production, très bonne. Il arrive à donner une ambiance sombre au film, et les mouvements de caméras sont excellentes, surtout les passages en vues subjectifs à travers les yeux de l'Alien, qui font parti des plans les plus réussis du film.
Et la musique est très bonne.
Sans doute le moins bon de la quadrilogie, mais un opus qui arrive à être bon malgré sa maladie de la production.