Bien sûr que le premier Alien fait parti des grands classiques intemporels de l’Histoire du cinéma, qu’il faut voir et revoir sans hésiter. A titre personnel, je le considère comme un chef d’œuvre pour différentes raisons.
C’est un chef d’œuvre car il a le mérite d’être un chef d’œuvre et une œuvre référence dans la science-fiction et dans le film d’horreur. De plus, il va jouer avec les codes des films de série B pour découler différentes thématiques qui se rapprochent clairement du film d’auteur. Ridley Scott nous distille pléthore de métaphores sociétales : on parle de xénophobie, on critique de l’industrie et on nous sert une des meilleures œuvres féministes de l’Histoire. Quel plaisir d’analyser ces métaphores.
Le premier, et meilleur volet de la saga, est fatalement un modèle de mise en scène. Cette mise en scène basée sur l’ambiance oppressante du huis-cols est totalement déroutante. Ridley Scott manie avec perfection l’art de la suggestion et, en particulier dans ce film, le principe de la suggestion est bien plus effrayant. La créature n’apparaissant que très peu à l’écran.
Une claque à chaque fois. Du grand art.
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