Minou, minou minou minou !
Le visionnage de la version Director's Cut en Blue Ray du film m'a plongé au summum de l'extase.
J'ai retrouvé tout ce que j'adore du film de 1979, agrémenté de pas mal de scènes supplémentaires, (dont certaines d'un intérêt réel) mais surtout d'un travail sur l'image vraiment ahurissant. La photographie déjà géniale prend ici une dimension épique lorsque l'on découvre (c'est le mot) tous les détails jusqu'alors cachés dans l'ombre.
Je n'en reviens toujours pas de la richesse de nuances et de couleurs des décors industriels envahis par l'humidité et la rouille, ni des détails minutieux des salles de vie de l'équipage du Nostromo.
Je fini enfin en parlant du travail réalisé sur les visages, où quand arrive le gros plan, on distingue nettement le grain de peau des personnages, comme si ce film avait été tourné récemment. Impressionnant !
Concernant le film, par où commencer ? Le plus simple est de revenir sur ce génie de l'ambiance qu'est Ridley Scott. D'un bout à l'autre ce film en impose. Depuis sa sortie en 1979, il est LA référence du genre, le précurseur.
La photographie minutieuse et magistrale, l'absence de musique dans les moments forts, la musique discrète et les thèmes clés (aujourd'hui je pense aussi célèbres que le film) donnent une profondeur et un sentiment d'oppression constant.
Chaque plan est calculé pour donner une efficacité, rien n'est approximatif. Le suspens deviens insoutenable après environ une heure vingt.
La chute est pleine de rebondissement et je pense que M. Scott a non seulement imposé un genre de huis clos spatial, mais aussi revisité le genre du thriller en un seul film.
Certains dialogues on peut être vieillis, mais je fait parti de ceux qui adorent entendre Ripley dire "Train escamoté." ^^
Je terminerai en aillant une petite pensée pour ce petit félidé à poil roux et longs, qui par sa féline complicité entraîne le démembrement direct ou indirect de trois personnes sur six. 50% de réussite. Belle prestation.
Et j'ai aussi une pensée émue pour cette époque où les petites culottes ne tenaient qu'à un fil.
Chapeau l'artiste.