Je m'attaque à l'un des plus grand classique du cinéma de Science Fiction horrifique : ALIEN LE 8EME PASSAGER.
En 2122. Le Nostromo, vaisseau de commerce, fait route vers la Terre avec à son bord un équipage de sept personnes en hibernation et une cargaison de minerais. Il interrompt soudain sa course suite à la réception d'un mystérieux message provenant d'une planète inexplorée. Réveillé par l'ordinateur de bord, l'équipage se rend sur place et découvre les restes d'un gigantesque vaisseau extraterrestre dont le seul passager semble être mort dans d'étranges circonstances...
Ce film est un chef d'oeuvre des années 70, un film culte qui a lancé une des plus grosse franchises du cinéma mélangeant science fiction et horreur. On doit la création de cette univers et de la créature par les scénaristes Dan O-Bannon et Ronald Shusett. Ridley Scott (qui s'est fait connaitre avec ce film et qui signe parmi ses meilleurs films) n'est absolument pas le "père" de la franchise, et c'est important à souligner car c'est ce qui explique le ratage des derniers films (je pense surtout à COVENANT) où Scott se prenait comme le véritable créateur d'Alien, au point de foutre "sa" mythologie. Mais bon, on est pas là pour parler du cas Ridley Scott, on est là pour parler du premier ALIEN.
Le scénario de ce film est excellent, un des scénarios les plus emblématiques où un groupe de personne se retrouve face à une plus grande menace (on est dans le slasher). On te met bien en place l'univers et ses personnages dans la première heure du film, qui est l'heure où les personnages explorent la planète inexploré. Quant au reste du film, il s'agit d'un film d'horreur où le vaisseau est envahi par l'Alien, tuant un par un les membres du vaisseau. Le film est prenant du début jusqu'à la fin et est surtout aidé par son excellent casting qui interprètent de superbes personnages. On a le capitaine Dallas, Kane, Ash, l'officier scientifique Ash... Mais le personnage qu'on retient le plus de ce film et aussi de la saga est sans aucun doute Ellen Ripley, magnifiquement interprété par Sigourney Weaver. Ce personnage est considéré comme la première héorine du cinéma de genre, et une figure féministe majeure. Ce personnage est excellent surtout de par son aspect femme forte, même si ici c'est plus l'intelligence qui prime car ce n'est pas encore la Ripley badass que l'on connait à partir du deuxième film de James Cameron. Et l'autre grosse figure du film est le fameux Xénomorphe, un des monstres les plus iconiques du cinéma. Ce monstre est absolument terrifiant, que ce soit son design et aussi la mise en scène où on ne voit pas directement la créature. On met en place tout ce qui a de culte dans sa créature, en passant par le facehugger qui s'agrippe à sa victime quand il sort de l’œuf, le chestbuster quand il naît dans sa victime. Cette créature donne un thème à la saga de par son côté prédateur, celui du viol. Les scènes de meurtre dans ce film sont superbes, que ce soit la scène intense du chestbuster, la mort de Brett qui est seul pour retrouver le chat, la scène stressante où Dallas est dans les graines d'aération, ainsi que le meurtre de Dennis et Joan. Le scénario regorge aussi de superbes rebondissements dont
Ash qui se révèle être un androïde chargé de ramener la créature. Nous offrant une superbe scène où il pète un cable
Ainsi que le 4ème acte où l'Alien a pu survivre à l'autodestruction du vaisseau
La réalisation de Ridley Scott est superbe, nous offrant d'excellents mouvements de caméra et une ambiance sombre qui fonctionne à merveille. Le plus gros moment de bravoure du film est le climax où Ripley se retrouve seul dans le vaisseau avec l'alarme de l'autodestruction. La lumière est parfaitement gérée dans ce film, surtout dans ce climax intense. Et la production design est excellente que ce soit le vaisseau où le Space Jockey. Et la musique de Jerry Goldsmith est excellente, avec en plus un générique culte où on forme petit à petit le titre du film.
Un chef d'oeuvre culte qui a lance une franchise et qui a donné naissance à l'une des créatures les plus cultes : le xénomorphe.