Que peut-on ajouter sur un tel film ?
Que les grands talents (Scott, O'Bannon, Giger, Goldsmith, Weaver...) qui se sont conjugués dessus ont accouché d'un pilier du cinéma ? Certainement.
Que sa direction artistique est l'une des plus remarquables jamais vue tous médias confondus ? Bien entendu.
Qu'il est parfait ? C'est une évidence.
Alors que dire de plus ? Qui n'a pas encore reçu les éloges méritées ?
Je sais. Mes parents. Et même si tout le monde s'en branle, moi ça me fait plaisir.
Mon psychiatre est invité à lire ce qui va suivre.
Quand la pauvreté cinéphilique de ma génération me consterne, je dois bien saluer les goûts de mes géniteurs qui ont toujours veillé à me montrer du bon, du moins bon, mais surtout du cinéma qui leur tenait à cœur.
Quand mes camarades d'école allaient béatement chantonner devant la dernière guimauve disneyenne, on me trainait voir La Cité des enfants perdus ou la dernière adaptation pourrave de L'île du Docteur Moreau. Des irresponsables, peut être, mais je leur dois l'une de mes plus belles passions.
Quand le samedi soir il était l'heure d'aller se marrer devant Intervilles ou Jeux sans frontières ; on me retirait l'esquimau de la bouche et allez hop, tous devant Elephant Man ou Alien ! C'est sûr c'était moins dôle. Mais j'en garde des souvenirs impérissables.
Leurs favoris sont maintenant les miens. Et l'élève dépasse maintenant les maîtres (je ne vous dit pas les branlées qu'ils se prennent sur les questions roses du Trivial Pursuit).
Alien je t'aime !
Papa, maman, je vous aime !