Un objectif concret, pas une mission dictée par les caprices d’un milliardaire. Enfin, un contexte un peu plus intéressant qui nous plonge dans l’univers d’Alien. Où en est "l’humanité" ? Des enjeux spatio-politiques, des systèmes qui n’acceptent pas les androïdes et qui semblent être un eldorado pour nos héros (tiens, tiens, tiens).
On est curieux, on en veut plus. (Rémus 2026, vous l’aurez lu ici en premier).
Les personnages sont bien plus attachants que dans les opus précédents (désolé Ripley bb, mais tu as fini par me lasser). Cette jeunesse éprouvée rêve d’un avenir meilleur, et on se surprend à imaginer les relations entre eux. On a envie de connaître leur quotidien, de les suivre dans les mines, et même de leur offrir une échappatoire. Cette échappatoire a un nom : Yvaga.
C’est là que Fede frappe fort : dans cette saga, les humains n’ont jamais eu le beau rôle. Au mieux, on attend avec une impatience malsaine le modus operandi du xénomorphe. Ici, j’en viens presque à regretter son apparition, que ce soit trop tôt… ou trop tard. Une première mort décevante, puis une deuxième et une troisième tout aussi insatisfaisantes. Et il ne reste déjà plus que deux humains...
C’est à ce moment-là que Fede nous livre un acte qui restera gravé dans ma mémoire : la naissance de Romulus. La (pro)création, un thème profondément ancré dans l’univers Alien, et c’est ici l’ultime hommage. Quel hommage ! Une véritable démonstration, le fan service dans sa forme la plus noble (coucou Deadpool).
Merci pour ces clins d’œil au matériel d’origine, merci de m’avoir fait rire et trembler, c’est tout ce que j’attendais, avec humilité.
PS: Je laisse aux spécialistes le soin de parler d'Andy.