- Pourquoi vous stoppez ?
- Ça n'a pas de sens ce qu'il a dit. Le rond point est en plein centre-ville. Las-bas on sera totalement encerclé.
- Attendez qu'est-ce que ça veut dire ?
- Que le colonel mentait.
- C'est complètement dingue, le gouvernement ment pas. C'est impossible.
- L'armée veut empêcher l'ennemi de progresser. Il ne prenne pas le risque d'une dégradation.
- À moins de 3 kilomètres d'ici sur cette route, les militaires nous attendent. Si vous ne voulez pas nous y conduire je le ferais.
- Si jamais elle a raison, alors ce sont les bestioles qui nous attendent.
- Sans blague, tu ne crois pas ça ?
- Je suis prêt à croire tout ce qui me permet de rester en vie.
Critique de taille de la version longue d'Alien vs Predator : Requiem. Devant la tâche compliquée de défendre cette oeuvre, je ne devais laisser passer aucun point. Prenez le temps de la lire, lisez là en plusieurs fois si vous préférez, à présent c'est à vous de jouer.
Imconpréhension totale
L'un des films les plus sous-évalués de son temps. L'idée générale semble être que ce film serait une véritable daube sans la moindre nuance. Apparemment, le Predator représenté dans le film serait ridicule et loin de l'image qu'il est censé représenter; les aliens mis en avant dans le récit ne ressemblent pas à des Aliens; le jeu des comédiens est absolument médiocre avec des personnages dénués de toutes profondeurs; il n'y a aucune intrigue, ni la moindre subtilité; les effets spéciaux sont foirés; et surtout les réalisateurs en ont fait un film pour adolescents avec une relation amoureuse qui prend trop de place et qui n'a rien à faire dans l'intrigue.
<< Je ne cesse de me demander dans quelle circonstance cette contestation publique est due à de véritables défauts du long-métrage, et jusqu'à quel point les spectateurs se cramponnent simplement aux discours de quelques opinions professionnels ou se rassemblent facilement à l'objection populaire par facilité, ou par crainte, sans prendre le temps de se faire un avis propre ou de simplement regarder le film. J'ai vu des gens ne pas oser mettre une bonne note à cette oeuvre de peur d'être jugé à toute hâte par les autres, c'est complètement dingue ! Je ne comprends pas tous les retours catastrophiques qu'AvP Requiem a reçus, non pas parce que je l'ai aimé (avis purement subjectif), mais parce que la plupart des défauts remontés ne sont même pas fondés. Exceptée pour le snobisme cinématographique, Alien vs Predator Requiem n'est pas une purge. >>
En voici les preuves :
1) Ce film est vide, tout comme l'intrigue qui n'apporte rien aux franchises Alien et Predator. "Vraiment !?"
Aliens vs Predator: Requiem réalisé par Colin Strause et Greg Strause est un véritable hommage envers Aliens de Cameron et Predator de McTiernan que les cinéastes semblent vénérer en tout point. Une oeuvre que j'aime profondément. Un excellent film qui livre une confrontation apocalyptique effrayant entre l'Alien et le Predator, dans une histoire parfaitement rythmée qui ne cesse d'augmenter en suspense et en frisson. L'intrigue est en effet simple, tout comme le sont les longs-métrages de la licence Predator ainsi que ceux de la licence Alien, mais en tant que film d'action horrifique de science-fiction, AvP Requiem est solide. Un titre qui retrouve enfin son atmosphère pesante, angoissante et horrifique abandonné dans le premier AvP pour ne mettre que de l'action pure. Alien vs Predator Requiem est certainement le film le plus gore, violent et impitoyable des deux licences. Je suis ravi de retrouver dans ce support l'identité autant dans le fond que la forme des deux franchises, qui retrouve même leur composition musicale légendaire, avec quelques nouveautés totalement réussies signées par le compositeur Brian Tyler.
L'histoire commence précisément là où AvP c'est terminer avec la naissance du terrible Predalien qui crashera le vaisseau des Predator dans une petite ville lambda dans le comté de Gunnison avec des habitants ordinaires qui vont se retrouver rapidement confronté au pire. La localisation étendue et non confinée du récit permet de mettre en avant le danger que représentent sur l'échelle mondiale les aliens. On assiste à l'invasion d'un lieu harmonieux qui rapidement se transforme en véritable no man's land pour monstre, avec une ambiance très apocalyptique sous une pluie torrentielle avec la sirène d'alerte générale qui retentit en fond d'image. Le Predalien avec son mode de reproduction très rapide et pratique amène une menace considérable d'infestation mondiale. On s'émancipe ainsi d'une confrontation mineure entre quelques extraterrestres déchaînés dans un lieu isolé à l'écart du monde. ""Cela amène un premier changement majeur dans la saga"", ainsi qu'une vision bien plus grande avec des scènes d'embuscade militaire, dont un rassemblement des civils de la ville qui tentent de survivre (offrant une atmosphère d'insécurité constante), qui n'a était que légèrement effleuré du doigt par James Cameron sur LV426 avec la défense organisée par les colons qu'on ne pouvait qu'imaginer.
- Et c'est moi qui prête main-forte à un vol.
- Ce plan est stupide! Quittons la ville en vitesse.
- On ne pourra jamais quitter la ville si on n'a pas d'arme crétin. T'es trop con pour qu'on t'écoute, ta gueule.
2) Les monstres de ce film sont plats et n'enrichissent nullement les mythologies de l'ensemble de la saga. "Ah bon, vous êtes sûr !?"
Le bestiaire de ce film est formidable, à commencer par ce Predator qui est de loin le meilleur et le plus impressionnant que j'ai pu voir en action. Cette fois-ci on suit un Predator adulte qui clairement marque la différence avec les trois adolescents de l'opus d'avant qui se sont fait maltraiter tout du long par les aliens. Dans Requiem c'est le Predator qui mène la danse, faisant vivre un véritable enfer aux Aliens. Ce film est extrêmement riche envers ce monstre, faisant de lui le personnage principal du récit (top originalité), que l'on suit depuis sa planète d'origine (oui on voit la planète des Predator c'est le pied !) jusqu'à la Terre avec la ferme intention de se débarrasser du Predalien et des Aliens qui l'accompagne. On suit le Predator qui n'est pas qu'en mode bourrin, faisant avant tout de l'infiltration avec pour motif d'éliminer toutes les preuves extraterrestres. Un véritable survivor horror empreint de subtilité envers le monstre qui montre une palette d'émotions nuancées à partir de sa gestuelle : comme avec le geste de respect qu'il a envers le cadavre d'un des siens, ou encore à travers ses grognements. De plus, si le but de tout ceci est de préserver la race humaine de l'extinction, ce Predator ne se prive pas de massacrer quelques humains sur son passage, laissant ainsi de côté l'aspect humain/Predator best friend. Ici la la bête retrouve sa place de chasseur ainsi que toute sa magnificence morbide.
La vision du Predator est exactement la même que celle du tout premier film sur quelques points, un clin d'oeil très appréciable pour le fan que je suis. Toujours mieux équipés, les nombreuses armes inédites du prédateur sont toutes plus jouissives les unes des autres. Que ce soit avec un gun, un fouet où encore ses lames déployées, le bougre fait du sale. On voit enfin comment ils font pour écorcher la peau de leur victime, ce qui n'est pas rien. Enfin ce Predator livre un sacré paquet de séquence badasse dans lequel on le voit soulever dans chaque main des aliens, mais le best reste le combat final bestial et ultra-violent contre le Predalien. La mythologie du Predator est superbement enrichie, au même titre que les aliens qu'on voit pour la première fois se nourrir, affublé des mêmes bruitages autour des rugissements que pour le film Aliens. Le plus enrichissant vient de la compagnie Weyland Yutani qui s'est finalement perfectionné en améliorant la technologie humaine grace au canon du Predator trouvé, qui sera donc l'élément de départ pour déployer une nouvelle technologie qui assoira à jamais le pouvoir de la compagnie. Sachant que c'est dans ce film que la compagnie se retrouve avec des preuves d'une existence extraterrestre, ce qui légitime toutes ses actions malintentionnée dans la saga Alien. Trop fort!
Le raccrochage scénaristique entre les deux licences iconiques est parfait ! La boucle est bouclée.
Le Predalien est abominable, il rend la vision du viol établi par Ridley Scott encore plus perceptible et choquant avec la fameuse imprégnation directe de la langue du monstre profondément enfoncé dans la gorge de femmes humaines dans laquelle il va inséminer plusieurs embryons aliens. Une vision diabolique du viol laissant apparaître l'image cauchemardesque d'un ventre se tordant dans tous les sens pour mieux laisser apparaître plusieurs bébés aliens ayant au passage dévoré le nouveau-né dans le ventre de la femme. Une vision du mal encore plus horrible que le concept original de la poitrine, fallait le faire ! Sachant qu'ici personne n'est épargné, les enfants, les femmes enceintes et même les bébés deviennent des proies, et la caméra ne nous épargne rien. Impitoyable de bout en bout !
Après tout cela, on ne peut plus dire que ce film n'a rien de neuf à proposer.
3) Des effets spéciaux et techniques nullissimes. "On va nuancer tout ça." ##
Les technicités de ce film sont plus ou moins efficaces. Le travail de caméra est sensationnel, avec des plans de qualité et des effets de mise en scène efficace et ingénieux, comme avec la séquence dans le lit de la petite Molly et l'effet de mouvement sous la couverture qui laisse croire qu'un xénomorphe est cachée en dessous alors qu'il ne s'agit que d'un simple mouvement de main; ou encore le plan dans l'usine dans lequel le Predator marche sur un pont avec un alien qui le suit en marchant en dessous accroché au pont, ainsi que bien d'autres cadrages tout autant travaillés. Dès l'apparition du titre on peut déjà percevoir la qualité du travail des cinéastes qui imprègne cette simple séquence des bruitages du fameux détecteur de mouvements d'Aliens, allié au raclement de gorge du Predator. L'ambiance poisseuse et nauséabonde qui se dégage de l'image est appréciable, le niveau d'horreur et d'éclairage est vraiment magistralement planifié. Cinématographiquement parlant on a déjà vu mieux dans la franchise, mais compte tenu des limites financières de cette production, le résultat reste appréciable. Niveau effets spéciaux les réalisateurs font la part belle aux costumes et autres animations ce qui me plaît fortement. Bien entendu des effets spéciaux sont présents, mais les cinéastes Strause n'en abusent pas.
Malheureusement l'image est bien trop sombre sur l'ensemble des séquences, comme le chapitre se passant dans les égouts, à un point où il faut presque plisser les yeux et être obligatoirement dans le noir sans le moindre contraste de lumière pour percevoir les choses. C'est vraiment le point noir de cette oeuvre qui aurait pu être largement évité, c'est très problématique. Sur ce point je m'aligne totalement sur la critique, il faudrait être aveugle pour ne pas l'être. Je ne comprends pas pourquoi les cinéastes en sont arrivé à faire cela, surtout qu'une version plus claire fut originalement mise en place. Voulait-il masquer le manque de budget ? Rendre l'ambiance encore plus noire ? On n'en sait rien et c'est vraiment dommage.
- Le monde n'est pas prêt pour cette technologie.
- Mais ceci n'est pas pour notre monde, n'est-ce pas Miss Yutani ?
4) "Ce n'est certainement pas un film pour adolescents !"
De toutes les critiques que j'ai pu lire ou entendre, l'élément qui revient le plus souvent est celui-ci, alors qu'il est certainement le point qui tient le moins bien la route ! En effet, l'un des personnages principaux Ricky (Johnny Lewis) est un adolescent amoureux de Jesse (Kristen Hager) une adolescente. Eh oui, il y a trois scènes dépeignant la vie de ce lycéen impopulaire qui va essayer de sortir avec la belle.
Savez-vous combien de temps dure ces scènes ?
<< - La première : 2 min 42 secondes.
- La deuxième : 1 min 22 secondes.
- La troisième : 1 min 39 secondes.
- Total : 5 min 43 secondes !
C'est à cause de ses 5 min 43 secondes qu'on s'acharne sur AvP Requiem en le qualifiant de film pour adolescents. Cela n'a aucune espèce de logique. >>
Rappelons le contexte, on n'est pas sur une plateforme de transport avec des professionnels, ni chez des marines, ni dans une prison, ni dans un laboratoire du mal, on est dans une ville lambda vivant en paix avec ses habitants. Parmi les habitants, incroyable il y a des adolescents, mais aussi des enfants, des bébés, des adultes, des vieux... La relation amoureuse de Ricky n'est qu'une partie du développement nécessaire du personnage qui est également explorée à travers son frère un adulte. Sachant que la relation avec Jesse n'est même pas gratuite, elle conduira à la scène la plus jouissive avec la mort brutale de l'adolescente qui finira placardée abruptement coupé en deux. Un joli pied-de-nez envers le genre teenage, où la belle amoureuse ressort fréquemment vivante du film, pas pour les frères Strause qui justement en faisant cela se moque du genre.
Au-delà de cela, avez-vous remarquez que les personnages que l'on voit le plus à l'écran sont justement des adultes venant de tous bords afin de représenter au mieux une équipe de survivant crédible venant de tous horizons sociaux. La militaire Kelly (Reiko Aylesworth), protagoniste très intéressante qui retrouve sa fille Molly (Ariel Gade) après un long séjour au front. Molly en veut à sa mère de l'avoir laissé tout ce temps, et Kelly essaye de retrouver son rôle de mère. Le Shérif Morales (John Ortiz), personnage que j'apprécie beaucoup qui apporte un contraste très intéressant avec son ami Dallas (Steven Pasquale) ancien détenu venant d'être libéré. Les deux hommes sont fusionnels alors que l'un est un criminel et l'autre un représentant de l'ordre. Darcy (Chelah Horsdal) la mère au foyer qui perd tragiquement et violemment son mari ainsi que son jeune fils, et qui n'a pas beaucoup de chance en découvrant bien d'autres cadavres. Beaucoup de personnages avec suffisamment de développement pour les rendre sympathiques, sans pour autant viser l'oscar.
Les lieux sont également très importants avec les égouts et les clochards qui les agrémentent, l'hôpital avec les médecins et pompier l'arpentant, la centrale électrique avec tous les salariés, les restaurants avec les cuistots et serveurs... Beaucoup de gens et de victimes montrant à quel point ce film fait l'effort d'être crédible dans sa fonction d'invasion, sachant qu'il n'y a aucun surhomme dans le lot.
Dans tout cela, Ricky et Jesse ne représentent qu'un feu de paille de 5 min et 43 secondes. Non ce n'est pas un film d'adolescents.
- Bon écoutez ! Quoiqu'il se passe là-dedans, la seule personne qui compte c'est Kelly. D'accord? Faut qu'on protège Kelly.
- C'est quoi là, le Titanic . Alors les femmes et les enfants d'abord, merde.
- Connard, à moins de savoir piloter l'hélicoptère tu la fermes. Allez go !
5) Un film d'action horrifique sans le moindre fond, la moindre substance, la moindre nuance. "Sérieusement ?! Hérésie totale !" ##
Voici l'âme et le génie d'AvP Requiem, pourtant adressé avant tout aux fans de la licence Alien qui sont resté bizarrement aveugle devant.
La scène finale est un pied-de-nez formidable et incroyable à David Fincher et surtout une véritable déclaration d'amour à Aliens de James Cameron. Encore aujourd'hui je reste très étonné que des fans de la saga Alien soient à ce point passé à côté de cette scène finale d'AvP Requiem pour mieux ce centrer sur des choses totalement insipides comme la liaison adolescente qui ne dure que 5 fucking putain de minutes ! Cela me passe par-dessus la tête. Pourtant, le message bien que subtil reste très visible, étonnant d'y passer à côté. Faut-il je pense y aller avec le bon état d'esprit.
La scène finale après l'explosion de la ville est une reproduction de la scène finale d'aliens de Cameron où chacun des personnages de Requiem représente la team de survivants d'Aliens. Ricky c'est Bishop, Dallas/Hicks, Kelly/Ripley et Molly/Newt.
Quoi ?! Vous ne me croyez pas ?
Ricky se fait transpercer le corps derrière le dos par la queue du Predalien qui est une reine pondeuse, tout comme Bishop qui se fait transpercer le corps derrière le dos par la queue de la reine alien. Dallas est le meneur blond tel que Hicks, Kelly est la dure à cuire mitraillant de l'alien à tout va tout comme Ripley (que l'on verra par ailleurs conduire un blindé, cela ne vous rappelle rien ?), et surtout Molly en tant que Newt vient clore magnifiquement la saga avec sa fameuse phrase : <<"Maman, les monstres sont partis ?">> Cette question fait directement écho à la phrase de Newt : <<"Les monstres existent">> Kelly en hochant la tête répond : <<" Ils sont partis ">>, ce qui vient clôturer l'arc de Newt en confirmant qu' "enfin" tout est terminer. Ce qui signifie qu'à présent : elles ont le droit (avec les deux autres suvivants) de vivre en paix.
Sachant que cette phrase arrive juste après la séquence où l'hélicoptère s'écrase, faisant écho au vaisseau de Fincher s'écrasant sur la planète des prisonniers et qui causera la mort de Newt, Hicks et Bishop, chose que viennent contredire les cinéastes Strause avec cette scène finale puisqu'ils survivent tous au crash, permettant ainsi à la mère de Molly : "Kelly (Ripley)" de survivre et de devenir enfin mère, puisque tout comme Ripley elle a perdu sa fille en partant à la guerre pour mieux la retrouver.
Une mise en place géniale ! Les réalisateurs viennent offrir une fin paisible à ces personnages tous mort comme des moins que rien dans le film de Fincher, offrant ainsi un contraste intéressant et intelligent qui n'insulte pas pour autant la vision de Fincher. C'est tout bonnement remarquable. Après cela, allez me dire que ce film ne possède aucune subtilité, ni aucune substance.
CONCLUSION :
Chacun des 5 points que j'ai relevés n'ont révélé que des originalités, pour certaines jamais encore exploités dans les deux franchises. On a bien entendu le droit de ne pas aimer cette oeuvre, mon propos n'est absolument pas là. Il est dans le fait que ce film est abusivement démoli à cause de certains éléments totalement infondés et non réfléchis, ce qui est à mon sens de la gratuité malhonnête.
Objectivement, AvP Requiem mérite pour ma part un 7,5, mais les nombreuses mauvaises notes abusives me poussent à lui donner un peu plus. Ce sera donc un 9/10 que j'assume pleinement. Colin Strause et Greg Strause payent sans la moindre justification fondée la haine du public. Un tel acharnement n'est clairement pas récompensé le travail des deux frères autour d'une oeuvre étant pourtant une véritable déclaration d'amour à Aliens de James Cameron, ainsi que Predator de John McTiernan.
Colin et Greg Strause, on ne vous mérite pas.
- On a trouvé le cadavre de Rey dans les bois. Le pire c'est que... le pauvre a été écorché.
- Tu crois qu'il y a un rapport avec la disparition du gosse et de son père ?
- C'est surtout que ce genre de truc n'arrive pas ici.