La 2e vie de l'éléctroménager recyclé

Un mélange référencé de Metropolis, Pinocchio, Rollerball ou encore Elysium qui déçoit pas mal les attentes sans être trop désagréable. Les très vagues souvenirs du manga me laissaient quand même sur une image d'un univers bien plus dark que ça, cette ville chaude et colorée sortie d'un western mexicain futuriste sonne en plus assez factice. Vaut mieux pas trop regarder non plus l'arrière plan truffé de figurants en pantacourts/t-shirts qui n'ont pas vraiment l'air d'habitants du 26e siècle, à croire qu'ils sont allés piocher dans le camping du coin pour meubler les plans de foule.
Après techniquement ça envoie du bois dans les séquences d'action et l'héroïne c.g.i s'avère bien moins hideuse que prévu, c'est même un pari réussi. Mais cette héroïne lumineuse représente également l'un des problèmes majeurs du film, elle est beaucoup trop cheatée pour que l'aventure et les passages clé soient réellement prenants. Waltz qui semblait être une super idée pour le rôle du docteur s'avère finalement assez fade et à côté de la plaque, les autres font le job sans plus. Le personnage de Jennifer Connelly qui apparaît comme par magie dans pas mal de scènes en devient même comique. Quant au grand méchant à peine esquissé c'est encore une fois frustrant et préjudiciable à l'intrigue, avant de préparer le 2e opus ça aurait été mieux de bien équilibrer le 1er. Etonnant d'ailleurs que ce scénario un peu torché et random soit l'oeuvre du grand James Cameron, ça rajoute un peu plus à la déception finale de ce projet si sexy.